Joyce Jonathan : récit de concert
L'univers est régi par des lois. L'univers de la musique n'y échappe pas. Par exemple, une loi simple explique simplement que la popularité d'un artiste se mesure aux nombres de spectateurs venant le voir en concert.
C'est une loi que j'aurais mieux fait de prendre en compte.
Arrivé aux Trinitaires, à Metz, dix minutes avant l'ouverture des portes, je ne m'attendais pas à voir une queue aussi impressionnante, patientant comme un seul homme dans le froid hivernal, glaçant les orteils et faisant renifler quelques nez, afin d'assister à la performance de Joyce Jonathan venue se produire devant eux, après avoir assuré une séance d'autographes à la Fnac.
Rappelons au passage que Joyce Jonathan est la première artiste produite par le label communautaire MyMajorCompany.com proposant à tout internaute de soutenir et produire un artiste grâce à des dons. Dans le cas de Joyce Jonathan, l'investissement a été amorti seulement six mois après la sortie de son premier opus. L'artiste a de plus collaboré avec Tété et Louis Bertignac.
Retour à Metz
Prenant mon mal en patience, je me suis donc faufilé dans la foule, espérant être suffisamment bien placé pour vous ramener de belles photos. Une fois dans la salle, et après une première partie sympathique assurée par le tout aussi sympathique Thomas Pradeau, Joyce apparaît, et n'hésite pas à interagir avec le public.
Ses chansons, teintées d'influences folk, rock, dont les paroles décrivant parfois l'amour dans ses heures sombres, restent néanmons teintées d'un certain optimisme, et de fait, entrainèrent la foule dans une spirale de gaieté et de bonne humeur.
Côté public, l'univers de Joyce Jonathan est ouvert à tous, et je ne fus pas surpris d'y retrouver, enfants et adultes, hommes et femmes qui à n'en pas douter, ont du rentrer chez eu le coeur gonflé et les rêves pleins d'étoiles.
Article et crédit photos : Jean-Noel Pierre