Considéré par Fernando ARRABAL la réincarnation de BORIS VIAN, Mario SALIS poète-chanteur proche des univers de Léonard Cohen et Paolo conte, Mario Salis présentera son nouvel album " OLTRE " lors de son concert à Woippy, le Vendredi 19 février à 19h45 A la Salle Saint Exupéry .
News envoyée par Mario SALIS
Plus d’infos ci –dessous
Son parcours
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Salis
Les chansons sur Myspace
suivie par plus de 30 000 ( trente mille inscrits ! )
Les clips vidéos sur Youtube ( 70 vidéo clips )
http://www.youtube.com/user/mariosalisvideo
Le site officiel
Mario Salis, « cantautore » italien né à Rome, résident à Metz, proposera au public lorrain le 19 février à la Salle Saint Exupery à 20h00 et le vendredi 26 février à 16h15 à la FNAC de Metz, son dernier album OLTRE. Chansons en italien aux influences multiples, Leonard Cohen, Paolo Conte, Thomas Dylan…… Considéré par Fernando Arrabal la réincarnation de Boris Vian, les sujets de l’univers poétiques de SALIS, touchent plusieurs thèmes, l’amour des fois tourmenté, les thématiques sociales, son anti-berlusconisme, ses ironies contre tous type d’intégrisme laïque et/ou religieux….
La fin de l’année 2009 a vu la consécration de plusieurs radio et télévision italiennes au personnage de Mario SALIS ( RAI 1, RAI International, Radio Due, Télé Sky 858, Radio Città Futura ses titres « DANZA PER ME AMORE MIO … MON AMOUR… passent régulièrement aux radios tels.. Radio Capodistria et RDS…
Mario Salis sera en tournée des le mois de mars en Italie pour terminer à l’automne à Rome.
Ci-joint un extrait d’une des ces chansons
« Le temps viendra »
Maudits soient les sans-cœur les rayons sans la lumière
Que périsse celui qui de nos jours dissimule les propos cohérents l’âme et la douleur
Maudits soient les déjà damnés les fous décadents
Impasses brûlées squelettes véreux croyants
Hypocrites
L’or n’est pas tout l’or n’est pas tout limpide
L’or n’est pas tout l’or n’est pas tout magique
Je veux garder de toi le souvenir d’un être limpide
Intègre comme l’aquilon comme une chanson
Supplément :
Texte de Fernando ARRABAL sur l’œuvre de Mario SALIS
Arrabal
Mario Salis, qui vibre tout entier pour la musique, ne pouvait mieux évoquer à la fois sa passion et l'essence même de la poésie, si étroitement liée à elle . Orphée lui-même attirait à lui les bêtes sauvages grâce au son de sa lyre . Mais le recueil s'intitule aussi Carnets de poésie. Or un carnet sert à prendre…des notes. Ou des croquis. Ou des instantanés. Qui dit instantanés dit temps. C'est lui qui revient tel un leitmotiv tout au long du recueil: instantané 2 : « Le temps n'en finit pas, Hey Mister Time, Le temps viendra,Combien de temps encore », tels sont les titres que l'on peut relever au fil des poèmes. Il se glisse également dans ceux-ci mêmes.
"Il me faudra tant et tant de lendemains
Pour faire des tours et des châteaux de verre"
(La lumière de mes yeux).
"Mais l'aube se confond avec l'aurore
Comme souvent cela advient lorsque la vie t'effleure
Et que le temps te poursuit
Précédant ton avenir"
(Le plateau de Zeus) ,
On pourrait multiplier les exemples.Le poète traverse aussi l'espace : il se dépeint "Sur les hauteurs du monde" en Grèce ou "Sur la route de Genève". Il se revoit jeune homme sillonnant le vaste monde avide de tout découvrir "En jeune poète j'arpentais les routes à neuf cent kilomètres à l'heure" (Le martien) Il rêve au-delà de l'horizon (Nuages d'août). La musique apparaît nommément sous forme de chanson (La chanson du mal, Chanson anonyme). Un vrai poète ne saurait oublier de célébrer l'amour , ni d'évoquer le côté sombre de la vie :l'ennui , le mal ,la folie, la mort (Les anges de la mort).Enfin il est un personnage clé auquel Mario Salis adresse une litanie poignante:son père qu'il aurait"aimé pouvoir embrasser". C'est peut-être là le point nodal de toute la nostalgie qui court au long des vers, qui inspire les images superbes et ambivalentes (« Mon père une digue d'orties et de fleurs de basilic") ; ce fut une ombre qui ne put être tutélaire, mais que l'on arrache à l'oubli en la rendant si proche :"Mon père cet ami d'enfance qui ne voulait pas parler". A travers le monde, n'est-ce pas cette voix dont il cherche l'écho? Elle qui pourrait couvrir celle des anges de la mort. Enfin, il faut savoir s’abandonner, lâcher prise pour atteindre à la poésie ,
"pour embrasse(r) les mots ,
pour toucher en un instant
Ce que peu d'hommes
Perçoivent".
La race des dominants , des vainqueurs , des winners ne comprend rien . La quint'essence de ce monde lui échappe (La différence entre un joueur de football et un poète).. La poésie est foudre. Le poète un voleur de feu . Mario Salis le sait mieux que quiconque ,qui aspire à être ce Prométhée.
Arrabal (Venise, 22, Falo, 134 de l’E. ‘P.)