12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 17:35

2010-02-MarioSalis.jpgConsidéré par Fernando ARRABAL la réincarnation de BORIS VIAN, Mario SALIS poète-chanteur proche des univers de Léonard Cohen et Paolo conte, Mario Salis présentera son nouvel album " OLTRE " lors de son  concert à Woippy, le Vendredi 19 février à 19h45 A la Salle Saint Exupéry .

 

News envoyée par Mario SALIS

 

Plus d’infos ci –dessous

 

Son parcours

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Salis

 

Les chansons sur Myspace

http://myspace.com/marisalis

suivie par plus de 30 000 ( trente mille inscrits ! )

 

Les clips vidéos sur Youtube ( 70 vidéo clips )

http://www.youtube.com/user/mariosalisvideo

 

Le site officiel

http://mariosalis.com

 

 

Mario Salis, « cantautore » italien né à Rome, résident à Metz,  proposera au public lorrain le 19 février à la Salle Saint Exupery à 20h00 et le vendredi 26 février à 16h15 à la FNAC de Metz,  son dernier album OLTRE. Chansons en italien aux influences multiples, Leonard Cohen, Paolo Conte, Thomas Dylan…… Considéré par Fernando Arrabal la réincarnation de Boris Vian, les sujets de l’univers poétiques de SALIS, touchent plusieurs thèmes, l’amour des fois tourmenté, les thématiques sociales, son anti-berlusconisme, ses ironies contre tous type d’intégrisme laïque et/ou religieux….

 

La fin de l’année 2009 a vu la consécration de plusieurs radio et télévision italiennes au personnage de Mario SALIS ( RAI 1, RAI International, Radio Due, Télé Sky 858, Radio Città Futura ses titres « DANZA PER ME AMORE MIO … MON AMOUR… passent régulièrement aux radios tels.. Radio Capodistria et RDS…

 

Mario Salis sera en tournée des le mois de mars en Italie pour terminer à l’automne à Rome.

 

Ci-joint un extrait  d’une des ces chansons  

 

«  Le temps viendra »

 

Maudits soient les sans-cœur les rayons sans la lumière

Que périsse celui qui de nos jours dissimule les propos cohérents l’âme et la douleur

Maudits soient les déjà damnés les fous décadents

Impasses brûlées squelettes véreux croyants

Hypocrites

 

L’or n’est pas tout l’or n’est pas tout limpide

L’or n’est pas tout l’or n’est pas tout magique

Je veux garder de toi le souvenir d’un être limpide

Intègre comme l’aquilon comme une chanson

 

Supplément :

Texte de Fernando ARRABAL sur l’œuvre de Mario SALIS

 

 

 

Arrabal

Mario Salis, qui vibre tout entier pour la musique, ne pouvait mieux évoquer à la fois sa passion et l'essence même de la poésie, si étroitement liée à elle . Orphée lui-même attirait à lui les bêtes sauvages grâce au son de sa lyre . Mais le recueil s'intitule aussi Carnets de poésie. Or un carnet sert à prendre…des notes. Ou des croquis. Ou des instantanés. Qui dit instantanés dit temps. C'est lui qui revient tel un leitmotiv tout au long du recueil: instantané 2 :  « Le temps n'en finit pas, Hey Mister Time, Le temps viendra,Combien de temps encore », tels sont les titres que l'on peut relever au fil des poèmes. Il se glisse également dans ceux-ci mêmes.

"Il me faudra tant et tant de lendemains

Pour faire des tours et des châteaux de verre"

(La lumière de mes yeux).

 

"Mais l'aube se confond avec l'aurore

Comme souvent cela advient lorsque la vie t'effleure

Et que le temps te poursuit

Précédant ton avenir"

 (Le plateau de Zeus) ,

 

On pourrait multiplier les exemples.Le poète traverse aussi l'espace : il se dépeint "Sur les hauteurs du monde" en Grèce ou "Sur la route de Genève". Il se revoit jeune homme sillonnant le vaste monde avide de tout découvrir "En jeune poète j'arpentais les routes à neuf cent kilomètres à l'heure" (Le martien) Il rêve au-delà de l'horizon (Nuages d'août). La musique apparaît nommément sous forme de chanson (La chanson du mal, Chanson anonyme). Un vrai poète ne saurait oublier de célébrer l'amour , ni d'évoquer le côté sombre de la vie :l'ennui , le mal ,la folie, la mort (Les anges de la mort).Enfin il est un personnage clé auquel Mario Salis adresse une litanie poignante:son père qu'il aurait"aimé pouvoir embrasser". C'est peut-être là le point nodal de toute la nostalgie qui court au long des vers, qui inspire les images superbes et ambivalentes (« Mon père une digue d'orties et de fleurs de basilic") ; ce fut une ombre qui ne put être tutélaire, mais que l'on arrache à l'oubli en la rendant si proche :"Mon père cet ami d'enfance qui ne voulait pas parler". A travers le monde, n'est-ce pas cette voix dont il cherche l'écho? Elle qui pourrait couvrir celle des anges de la mort. Enfin, il faut savoir s’abandonner, lâcher prise pour atteindre à la poésie ,

 

"pour embrasse(r) les mots ,

pour toucher en un instant

Ce que peu d'hommes

Perçoivent".

 

La race des dominants , des vainqueurs , des winners ne comprend rien . La quint'essence de ce monde lui échappe (La différence entre un joueur de football et un poète).. La poésie est foudre. Le poète un voleur de feu . Mario Salis le sait mieux que quiconque ,qui aspire à être ce Prométhée.

 

 

Arrabal  (Venise, 22, Falo, 134 de l’E. ‘P.)

 

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