23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 08:30

Alain Tang a crée cette performances le Samedi 23 Décembre 2006 « Alain Tang performances » : aux loges (Restaurant + Club  Tél. : 03 87 37 80 28 ).

 

…A la rencontre visuelle des différentes performances et mises en scène imaginées par l’artiste « sur-créatif » à l’énergie si particulière : peintures live, Musique impros., lectures, danse nue + peinture sur corps Etc... (+  sur l’artiste Ici  ).   

 

 

              "Ne tremble pas photographe, ça va bien se passer"

 

 

 

           Le Maître de Cérémonie est dans la place.   

 

 

 

 

 

         Le  M.C En bleu…  

 

 

 

 

 

          Alain fait la déco….   

 

 

 

 

 

             Alain crée le concept révolutionnaire  de table / sot à champagne !

 

 

 

           ….Lumineuse idée !  

 

 

 

 

 

 

             Fait également table, avec assortiment d’apéro-suchis lounge ? et cocktails maison lumineux.… 

 

 

 

 

            Le photographe a mérité un dessert et une coupe!

 

 

            Arrête mes parents savent que je suis là !

 

 

            Arrêeete !

 

 

             A  V.I.P. in the dark … 

 

 

 

 

 

 

                        Fabien, le DJ résident est dans la place.

 

 

                  Au premier plan le compositeur-chanteur Thomas Roediger (www.airtist.com/roediger) devenu pour l’occasion lecture d’un teste inspiré par le tableau d’Alain Tang (voir ci-dessous).  Au second plan la déco permanente installée aux Loges avec 2 tableaux monumentaux par Alain Tang … 

 

                         Tableau réalisé en direct, tout au long de la soirée  …Les bandes claires (collées) ont étées retirées à la toute fin de cette réalisation : effet visuel et applaudissements garantis…

 

                     Alain on t’aime !

 

 

             Nous aussi !

 

 

 

                       Moi encore plus !

 

 

 

 

            Changement d’ambiance … What happen’s now ?

 

 

            Changement d’ambiance lumineuse , installation de Alain Tang vue d’en haut de sulpture 3D faite de ballon sur une Joconde « Tangienne ».

 

 

                       Stéphanie Noêlle, modèle de talent a accepté l’invitation d’Alain

Peinture sur un corps par Hassen Touati

 

 

Stéphanie Noêlle : particulièrement douèe  pour se mouvoir en harmonie et poser avec talent.

 

 

              Slow …sur musique lounge.

 

               Après cette danse improvisée sur une musique lounge.

 

               Retour dans les loges .... 

 

                             Au premier plan : maquillage par Phung, la soeur d'Alain + Performance improvisée au Basson + DJ Lounge 

 

 

               Streap-dansce By Amanda pour clôturer la performance …

 

 

               Alain est déjà en train d’imaginer la performance à venir …See you soon !

 

 

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 06:50

Une aubaine pour Nathalie, Anthony et Enrique d’aller interviewer Martin Solveig ! Une chance pour deux membres de l’équipe de l’émission Top of the Hits et un stagiaire de Fréquence Metz Woippy de rencontrer le célèbre DJ lors de son show à la discothèque messine Le Tiffany, mercredi 16 avril à 1h15. Impressionnés aussi, car Martin Solveig, c’est plus de 200 000 ventes de son dernier album Hédonist, paru en 2005, soit une qualification de disque d’or en France, pour cet opus.

L’interview s’est déroulée dans le bureau du propriétaire de la discothèque, dans la convivialité et la détente. Accueil chaleureux, simplicité, …les jeunes animateurs de la radio  retiennent de cette opportunité un souvenir des plus mémorables.

« Nous avons très bien été reçus, et surtout, considérés comme d’égal à égal, de la part du patron du Tiffany et de la part de Martin Solveig », raconte Nathalie, chroniqueuse de l’émission Top of the Hits. « C’est une expérience qui encourage à continuer », renchérit Anthony, lui aussi membre de l’émission.

L’interview réalisée, le DJ remercie l’équipe de Fréquence Metz Woippy et s’apprête à donner son show. Dans la salle et sur la piste de danse, l’ambiance est survoltée, tous n’attendent que Martin Solveig. Enfin, l’artiste fait son entée. Huées, cris d’hystérie, flashs d’appareils photo : le public accueille comme il se doit la star des platines. Casque sur les oreilles, il envoie le son aux quelques trois cent personnes présentes. La foule se déchaîne, est électrique. Les animateurs de Fréquence Metz Woippy assistent eux aussi au show.

« Il fallait voir le spectacle ! C’était incroyable ! » se remémore Nathalie.

Prêts pour de nouvelles rencontres exceptionnelles, Nathalie, Anthony, Enrique et bien d’autres animateurs de Fréquence Metz Woippy sont motivés à démarcher, prendre contact et aller à la rencontre de célébrités diverses.

« C’est à chaque fois un grand plaisir de pouvoir se trouver aux côtés de stars et pouvoir leur parler. Nous avons une chance énorme et sommes conscients que beaucoup de personnes nous envient », confie Anthony. « Nous n’avons pas l’intention de nous arrêter là », ajoute Nathalie.

Ambition quand tu nous tiens… La suite des aventures se passera, naturellement, sur www.frequencewoippy.fr


Emilie

Animatrice de Top of the Hits
Le mercredi de 20h à 22h sur www.frequencewoippy.fr

[ Retrouvez toute l’actualité de Martin Solveig sur www.myspace.com/martinsolveig  et www.martinsolveig.com ]

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:00
Pour le joli mois de mai, qui est le mois du printemps, des oiseaux qui gazouillent et du retour de la verdure, l'association BD Phylactères a concocté un joli programme pour tous les messins. En effet, plusieurs manifestations ont été organisées pour que l'on parle "BD" dans la ville jaune. Tout d'abord, depuis le 15 avril, une exposition de laminages réalisés par les scarabées est présentée Au Carré des Bulles, librairie spécialisée dans la BD indépendante et les livres d'art...

Sans oublier ll'Art' Café : l'Emile Vache, chez qui vous pourrez également vous procurer nos zines NON?SI!, les opus VHB et l'abum des Rencontres Improbables. Ce fantastique bistro pas comme les autres se trouve au 77, rue des Allemands à Metz bien sûr...

Ces lieux plus qu'inspirants nous amènent tout naturellement à la création d'une connexion dans la plus grande ville de moselle. En effet, notez-le dès à présent, le samedi 24 mai, Phylactères organisera un double rendez-vous : de 14h à 17h une séance animations/dédicaces pour fêter la sortie prochaine d'un fanzine tant attendu (chut ! pour le moment c'est encore secret) ; puis, à partir de 17h, rendez-vous à l'Emile Vache pour un Café-BD de folie !!!

On vous attend nombreux....
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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 23:05
Festival Saveurs Culturelles du Monde
And the winner is…


And the winner is…..Festival Saveurs Culturelles du Monde. Après trois jours d’intenses
émotions, de rencontres musicales, de découvertes artistiques et de convivialité, le
Festival Saveurs Culturelles du Monde de CASINO 2OOO a clôturé cette saison 4
avec une Dance Session digne des plus grands clubs internationaux. DJ Paulette,
vainqueur des Djette Awards 2007, s’est mise aux platines…juste après la remise du
prix du public et du prix du jury.

Avec un mélange subtil entre variété, artistes main stream, musique alternative, jazz
et rock, le Festival Saveurs Culturelles du Monde a su captiver un très large public
tout au long des trois jours de festivités : une programmation réussie. Cet éclectisme
des genres a engendré des rencontres artistiques et humaines délicates et
inattendues, des regards curieux et des discours passionnés, un échange humain
enjoué et ….fructueux.

Le jury était plus que ravi des talents proposés et après de nombreux débats
passionnés, a élu The Tricks comme meilleur jeune talent du Festival Saveurs
Culturelles du Monde. Jean-Michel Boris, président du Jury, a donc proclamé :
The Tricks grand vainqueur du Prix du Jury. The Tricks a su conquérir le jury par sa
présence scénique, son jeu plus qu’exceptionnel, son répertoire diversifié, des
compositions très personnelles ainsi que son charisme. Ils bénéficieront d’une
dotation de 2.000 €.

Mais, que sont les artistes sans leur public, le festival sans les
spectateurs, la musique sans passionnés ? Le Festival Saveurs
Culturelles du Monde a donc donné au public la possibilité de
choisir leur favori, leur étoile de demain. Et, les avis divergent par
rapport aux professionnels du milieu. C’est ainsi que le public a
décidé d’élire le luxembourgeois André Mergenthaler comme
son artiste préféré du Festival. Violoncelliste d’exception, avec
un parcours international, André Mergenthaler emmène son
public dans un monde musical inédit où il mélange des
classiques revisités et des créations personnelles. Il bénéficiera
ainsi d’un concert à CASINO 2OOO dans l’année qui suit le
festival, d’une dotation de 1.000 € et, si les agendas le
permettent d’une tournée internationale dans les Purple Lounge.

Et voici que l’épopée Festival Saveurs Culturelles du Monde
s’achève en toute sérénité.


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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 23:00

         L’association Art.metz a décliné la 8èmeEdition de sa « Foire européenne d’Art contemporain » à la FIM  de Metz. Du 04 avril au 07 avril s’est tenu un salon dont on est en droit de se demander s’il s’agit d’une fumisterie.

         Après s’être acquitté des 7 euros du ticket d’entrée sous la surveillance zélée de deux vigiles peu affables, le spectateur pénètre dans l’antre de la création. Première déconvenue pour le néophyte, point de gentille médiatrice pour lui exposer les rouages sous-jacents de la création contemporaine, point de plaquette de présentation de l’association, des artistes ou des œuvres, le contact avec l’art se fera de façon directe, frontale et sans explication. Soit.

         Le badaud s’enhardit donc et part à l’assaut d’interminables allées où sont accolés des îlots délimités par des panneaux de plastique blanc agrémentés d’une rangé de spots. Seconde déconvenue, la diversité ne sera pas au rendez-vous : 90% des exposants sont des peintres. Pour l’essentiel, il s’agit de créations picturales soit figuratives (portraits, personnages naïfs Alex ‘n (contact : www.alex-n.blogspot.com ) et Lalou K (contact : www.lalou.fr ), reproduction de paysages Sandrine Blondel (contact : www.sandrineblondel.com ) et Yu In-Ho (contact : lumiereyu@yahoo.co.kr ) soit abstraites (aplats de couleurs, collage, monochromes). L’ensemble est plutôt joli mais une désagréable sensation d’errer dans les rayons d’une grande surface suédoise de décoration saisit le spectateur.

         Troisième déception donc, et non des moindres, 98% des exposants ne sont pas des artistes contemporains mais des vendeurs de gentilles petites créations agréables à contempler, certes, mais incroyablement dépourvues d’intérêt. Les sujets traités sont abscons et les techniques employées datent du siècle passé (il y a une installation vidéo sur tout le salon et elle ne fonctionne pas !!!).Où sont les artistes, où sont les démiurges ? La communication autour de la Foire n’avait-elle pas promis « les expressions les plus diverses des dernières productions de l’art contemporain. »?

         Assailli de doutes (l’art contemporain est-il synonyme de peindre une croûte dans son salon à l’aube du 21ème siècle ?), sentant augmenter sa crainte  de se trouver nez à nez avec l’incontournable stand de vin chaud, le spectateur trottine dans les labyrinthiques avenues qui l’amènent au clou de l’exposition : les sculptures de Vera RÖHM (contact : www.veraroehm.com ), l’invitée d’honneur du salon. NB : « Les installations et les travaux de Vera Röhm sont des recherches sur des thèmes aussi divers que la forme, la densité des matériaux, la poésie et la transparence, la lumière et l’ombre, l’espace et le temps, combinant une approche rationnelle et une expression formelle avec un contenu intellectuel et poétique. »

         Le badaud peut souffler, il a trouvé de l’art. Et il en trouvera encore, avec les créations de Mathilde Bonbon  (contact : www.mathildebonbon.com ) qui propose un travail étonnant autour de la photographie argentique et numérique imprimée sur toile et retravaillée avec de la peinture. Le résultat est saisissant parce qu’il dépasse la question du beau, parce qu’il interroge l’hybridation technique et la notion de reproductibilité. Ouf et merci !

         Oui, mais, encore faut-il -pour bénéficier de ces trop rares moments de plaisir- que le spectateur soit doté d’une redoutable acuité car la scénographie d’exposition  est absente au point de desservir les œuvres. Les emplacements  sont dignes d’une cité administrative (taille identique indifférente à la dimension des œuvres, éclairages non orientables, moquette gris/brun au sol …), il n’y a aucune logique évidente d’attribution des îlots (pays d’appartenance, esthétique des créations..) et la signalétique n’est pas uniforme quand elle existe… Même dans un supermarché, on fait mieux que ça !

         Ayant le sentiment d’avoir été autant négligé que les exposants, le curieux s’en retourne donc chez lui avec ou sans le très présomptueux « Catalogue de l’exposition » qu’on tente de lui fourguer pour 13 euros. L’année prochaine, il ira au cinéma !       

        

Julie D.

 

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 15:52
Si jusqu’à présent nous connaissions les prouesses musicales de nos cousins québécois en tant que chanteurs, c’est désormais leurs humoristes qui envahissent l’Hexagone. Artiste aux multiples facettes, Stéphane Rousseau est en ce moment sous les feux de la rampe avec son nouveau «One man show », adapté par son ami de longue date Franck Dubosc, et dans lequel il se livre à une psychanalyse hilarante censée le mener vers la route du bonheur.

Après des apparitions très remarquées dans de grosses productions telles que « Astérix aux Jeux Olympiques » ou encore « Modern Love », Stéphane Rousseau poursuit sa route, bordée de succès, à bord d’un « One man show » où,

dans une série de séances chez sa psychologue, il évoque les aspects délurés de sa personnalité, qui apparaissent en ombres chinoises. Véritable star au Québec, l’humoriste à la carrière des plus décalée, multiplie les performances. Après des débuts à la radio, son humour et sa personnalité très éclectique lui valent de véritables succès dans toutes les disciplines, notamment au chant où il s’illustre à l’occasion du Nouvel An 1999 en compagnie de Céline Dion et participe à la comédie musicale Chicago. En véritable bourreau de travail, il ne résiste pas à l’appel du cinéma et cela lui réussit plutôt bien. Il fait forte impression à l’affiche des “Invasions Barbares”, présenté au Festival de Cannes et se fait même décerner le prix « Génie du meilleur acteur de soutien » au festival de Toronto. En remettant sa casquette d’humoriste, Stéphane Rousseau revient à son premier amour qu’il connaît depuis ses treize ans : le rire. Il nous livre ainsi un véritable condensé de ses talents en faisant de son spectacle un vrai « One man show » à l’Américaine, mêlant scènes de danse et de chant au cœur d’un décor dynamique des plus originaux. Conçu dans l’esprit d’une salle de psychanalyse, les jeux de lumière se mêlent aux images projetées en fond d’écran afin de nous plonger dans un monde fantasque sans limite.

 

En abordant ses tribulations amoureuses, ses interminables efforts pour quitter son addiction pour la nicotine ou encore les joies plus ou moins mitigées de la paternité, Rousseau tient le spectateur en haleine et dévoile ainsi des aspects de sa personnalité qu’on ne lui connaissait pas forcément. Plus qu’un simple show, il y ajoute une touche personnelle, rythmée et colorée. Il nous promet de passer une soirée des plus savoureuses, avec le passage du rire aux larmes garanti ! Une personnalité dynamique, une aisance sur scène, dans sa vie tout lui réussit et il aime la faire partager. On y découvre ainsi un nouveau Stéphane, plus mature, plus enclin aux confidences en tout genre : il nous confie ainsi avec délectation son dégoût plus ou moins douteux pour les litchis ou encore, dans un registre plus personnel, nous présente les moments passés avec son attendrissante tante. En véritable séducteur de ces dames …et même de ces messieurs, ce « show man » n’hésite pas à jouer avec son public complice en endossant le rôle de personnages des plus désopilants, passant du crooner au désormais célèbre « latin lover » Rico. En nous faisant passer une heure cinquante de bonheur, l’humoriste à l‘accent si sympathique remplit son contrat avec brio, sous les applaudissements d’un public conquis. Destiné à lui montrer le chemin de la béatitude, Stephane Rousseau est sans aucun doute sur la bonne voie…Mission accomplie!

Ophélie Binet


Ecoutez l'interview audio
ICI

Et découvrez quelques photos supplémentaires du playboy canadien:






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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 18:17
 
 L’histoire :
 
Au panthéon des fumeurs cultes, vous avez connu Serge Gainsbourg, Winston Churchill, Humphrey Bogart, Georges Simenon... Jamais vous n'oublierez Fabrice Valantine. Chasseur de têtes, accro à ses deux paquets de blondes quotidiens, Fabrice Valantine se rend un beau jour chez un hypnotiseur dont on lui a vanté les résultats miraculeux : à la surprise de tous, il a décidé d'arrêter de fumer! La séance paraît tout d'abord réussir. Pourtant, quelques semaines plus tard, il craque, en allume une, et constate, stupéfait, que si l'envie de fumer demeure, le plaisir, lui, a totalement disparu. Fabrice va bientôt découvrir que ses voluptueuses sensations ne lui reviennent... qu'après avoir commis un meurtre. Drôle, inquiétant, provocateur, Fume et tue raconte la vie tabagique et l'œuvre criminelle d'un homme qui aurait bien voulu qu'on le laisse fumer ses cigarettes tranquillement.
 
 
 
 Notre analyse :
 
Roman noir de forme très classique, teinté d’un humour noir et d’un cynisme jubilatoires, « Fume et tue », deuxième roman d’Antoine Laurain, est un livre qui se lit très facilement. Son écriture est légère et agréable, et l’histoire est bien menée de bout en bout. Mais la critique s’arrêterait là s’il n’était qu’un bon polar. Or c’est un peu plus que ça. Car à travers l’histoire amusante de Fabrice Valantine, le « tueur a la cigarette », Antoine Laurain passe à la moulinette notre société contemporaine, et notamment notre cher et bien aimé président tout neuf ainsi que le parti qu’il dirige. Et cela, et c’est même ce qui rend la chose si intéressante, de la façon la plus subtile qui soit. En effet, si jamais le nom de l’UMP n’est cité, il est pourtant clairement visé par l’auteur, comme pourrait le prouver, s’il ne fallait que ceci, la mention faite par le héros dès la première page du livre, selon laquelle le déclenchement de l’histoire et de sa folie meurtrière se trouve être la loi anti tabac de 2007.   


Anecdote amusante : on remarque au cours de la lecture que les descriptions des personnages, de façon systématique, mentionnent la marque de cigarettes fumées par ceux-ci. C’est presque une qualité inhérente à leur personnalité, presque un révélateur de leur psychologie. « Dis-moi ce que tu fumes, je te dirai qui tu es », pourrait-on dire. Or, il se trouve que tous les personnages sympathiques, amis avec le héros, appréciés par lui, sont des fumeurs. A l’inverse, le nouveau patron de Valantine, jeune golden boy sportif et sûr de lui, sa femme, adepte de l’adultère, ou encore son amant, un jeune artiste contemporain en vogue, hautain, condescendant et méprisant envers ceux qui ne comprennent pas son art (dont Valantine lui-même), sont uniformément non-fumeurs.
 
 
Autre anecdote : on peut trouver, par-ci par-là, de nombreuses références à la dictature, et notamment à Hitler. A chaque fois, c’est sans rapport avec l’histoire, à chaque fois c’est un détail. Pourtant c’est frappant. Par exemple, à la page 41, un collègue de bureau avoue au héros qu’il a tenté d’arrêter de fumer, mais que le Zyban, cet antidépresseur si souvent utilisé dans le sevrage à la nicotine, lui faisait faire chaque nuit un cauchemar dans lequel il se voyait partageant la chambre d’hôtel d’Hitler, et voyait finalement arriver dans la suite une troupe de SS en uniforme rose fluo. Suite à quoi il a repris la cigarette. Autre exemple : Valantine trouve les idées pour ses crimes sur le site Internet d’un ancien GI racontant ses opérations d’espionnage durant la guerre froide. Avec bien sûr moult détails sur la situation en Russie durant l’ère communiste.
 
Le sentiment prédominant dans ce livre est que ce qui est, dans la morale largement répandue, synonyme de liberté, à savoir la non-dépendance à la nicotine, est pour le héros un enfermement. Ce qui est une liberté pour lui, c’est de pouvoir fumer. C’est notamment frappant lorsque Valantine, arrivé en prison, retrouve enfin le plaisir de fumer. Le contraste est saisissant : il se sent libre parce qu’il peut fumer, alors que matériellement, socialement, il n’est plus libre, puisque prisonnier.
 
 
Bien sur, rien n’est clairement formulé, mais on le ressent nettement : Laurain n’aime pas le « sarkosysme ». Si rien dans l’histoire ne le laisse paraître, toutes les anecdotes, les petits débordements de l’histoire, les détails, tendent vers un but commun : nous signifier que la morale actuelle ressemble à s’y méprendre à une nouvelle forme d’aryanisme, donc sans doute de dictature. Ceci expliquant les fréquentes références au totalitarisme, alors même que rien ne semblerait le motiver dans la logique de l’histoire. Dès lors, on peut même se demander si Valantine, l’assassin, ne serait pas une grande métaphore de la résistance. Une forme de cynisme présente même dans le message de l’auteur peut-être ? En tout cas, par tous les aspects, un très bon livre, et un grand vent de fraîcheur dans l’actualité littéraire.
 
Pascal Gatty
 
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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 16:10
Le temps a beau passer inéluctablement, il ne semble pas avoir le moindre effet sur l’esprit critique et dénonciateur de Guy Bedos. Lui, qui constate que : « plus je vieillis sur scène, plus ça rajeunit dans la salle », n’est pas prêt de mettre sa langue dans sa poche. Toujours à l’affût des travers de notre société, il ne manque jamais une occasion de blâmer l’aspect dérisoire des choses et de s’engager en faveur de causes auxquelles il croit et qu’il tient à défendre. Passant par la Lorraine pour participer à un spectacle de soutien au journaliste Denis Robert, l’humoriste qui « aime tout et veut tout », en a profité pour démontrer qu’il n’avait rien perdu de sa verve. « On ne donne la parole qu’à ceux qui veulent la prendre », après tout…
 
  Bedos et Denis Robert. « J’ai connu Denis à travers ses films et ses bouquins, qui m’ont beaucoup intéressé » révèle celui qui ironisait pourtant sur le fait que « le seul prix qui intéresse vraiment un écrivain, c’est le prix du livre ». Ce qu’il apprécie avant tout chez l’écrivain messin, c’est « sa liberté de ton, qui n’est pas très courante, en particulier dans le milieu de la presse ». Guy Bedos se retrouve aussi quelque part chez Denis Robert, parce qu’il a connu cette situation de « tricard dans une bonne partie des médias au cours des années 70 », lorsqu’il a débuté sur scène en solo. De plus, il se considère « un peu comme un journaliste frustré, car l’exercice de revue de presse que j’effectue pour mes spectacles s’apparente davantage à un travail journalistique qu’à un travail d’acteur ». Et pour ce qui est du travail d’acteur, l’homme sait de quoi il parle, lui qui compte plus d’une trentaine de films à son actif, et qui a été dirigé, entre autres, par Marcel Carné et Jean Renoir. Enfin, le comédien Guy et l’enquêteur Denis partagent le sentiment « d’exister à travers ce que l’on fait, et toujours dans le sens d’éclairer au maximum ses contemporains ».
 
Bedos et l’engagement. « Je suis un homme libre, je n’ai aucun devoir de réserve vis-à-vis de quiconque, ni carte de parti » rappelle le spécialiste des piques féroces contre la politique et ses conséquences sur le fonctionnement de la société. « Aujourd’hui, nous sommes tous dans la désillusion : on ne rêve plus de révolution, mais on peut encore souhaiter une forte évolution ». A ses yeux, l’un des principaux problèmes réside dans le fait que « l’argent est devenu une sorte de religion de nos jours. Et de tous les intégrismes, le plus dangereux me paraît être l’intégrisme de l’argent ». Que préconise alors le citoyen Bedos, qui affirme sans détours : « La Bourse je m’en fous, j’ai choisi la vie » ? « Il faut arrêter le chacun pour soi et réveiller les solidarités, partout et tout le temps. Il devient urgent de fédérer davantage les gens ». C’est dans cette optique qu’il a « des tas d’activités dans diverses associations qui  paraissent aller dans le bon sens », précisant au passage qu’ « il serait vivement souhaitable de supprimer l’esprit de boutique de ces collectifs, qu’ils cessent de la jouer perso. L’union fait encore et toujours la force ».
 
Bedos, son style et son actu. « Il faut toujours taper sur du lourd » conseille de façon radicale le professionnel de la satire. Politiquement incorrect, volontiers provocateur et d’un cynisme perçant, le dérangeant Guy avoue que cette attitude est souvent « coûteuse, mais c’est justement cela qui est excitant ! » A propos de sa liberté de parole, il clame qu’il « n’a pas peur ; au contraire, plus c’est dangereux et plus je m’en fous ! » Son prochain spectacle, « Hier, aujourd’hui, demain », devait initialement s’appeler « Le rire de résistance », malheureusement le nom était déjà pris. Sans doute était-ce un petit clin d’œil à l’une de ses citations l’impliquant personnellement : « L’humour, c’est aussi une façon de résister »…Sur plusieurs fronts à la fois, comme à son habitude, Bedos s’est également lancé dans l’écriture d’un roman, et sera à l’affiche d’un long métrage au début de l’année prochaine, « Survivre avec les loups ».Et afin de finir son livre dans les meilleures conditions, l’algérois de naissance confie : « Après la tournée de mon spectacle, je partirai dans ma maison en Corse, qui est mon Algérie de remplacement ».
Alors heureux, finalement, Guy Bedos ? « Je vais bien. Et si tout le monde allait aussi bien que moi, j’irais beaucoup mieux ».
                  
                                                                                                       Maxime Freyberger

 
Retrouvez l'interview audio ici  dans l'émission radio Plutôt2 fois qu'une 
 
 
 
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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 00:06
« Mia Frye ? Ah oui, c’est celle qui se balade avec un poulpe sur la tête, qui emploie des expressions bizarres ( du style « Happy face ») et qu’on voit dans des émissions de téléréalité ». Voilà le genre de réflexion généralement répandue au sujet de la chorégraphe née aux Etats-Unis, qui était récemment de passage en Moselle pour une séance de dédicaces dans un parc d’attraction.
 
 « C’est vrai que la première version de Popstars me montrait comme quelqu’un de dur et d’autoritaire » analyse la professeur de danse du Centre du Marais à Paris. « Cette image de méchante m’a blessée, c’est évident. Popstars 4 reflète davantage ma vraie nature ». Une image plus réaliste et fidèle de son caractère, qu’elle définit ainsi : « Je suis rigoureuse et j’aime le travail bien fait. Cela ne m’empêche pas pour autant d’être une personne sensible, essentiellement tournée vers les autres et prête à tout pour les mettre en avant ». C’est justement ce qu’elle a tenté de faire avec le groupe éphémère L5, issu du Popstars originel. Elle a également fortement contribué au succès du film « Podium », en réglant les chorégraphies « cloclodesques » de Benoît Poelvoorde.
 
Car Mia, qui s’estime « au-dessus des coups médiatiques » en travaillant aussi bien « à la lumière que dans l’ombre », collabore régulièrement à des films et des Vidéo-Clips.
Elle rencontre Luc Besson à dix-sept ans, et le réalisateur-producteur va lui proposer divers projets. C’est ainsi qu’elle se retrouve chorégraphe du clip « Mon légionnaire » de Serge Gainsbourg, avant de faire des apparitions dans « Nikita » et « Le cinquième élément ». Mais c’est avant tout son rôle de danseuse muette dans le film « The dancer », sorti en 2000, qui lui vaut une juste reconnaissance. « J’avais énormément d’amour et de respect pour ce personnage » confie celle qui n’a pas hésité à apprendre le langage des signes pour les besoins du tournage. L’actrice est pointilleuse : « Une fois que je suis sur un projet, il n’y a plus que cela qui compte, je fais abstraction de tout ce qu’il y a autour ». Et sa carrière cinématographique ne se limite pas à la France : le réalisateur culte Brian De Palma a pris lui aussi l’habitude de faire appel aux services de la créatrice de la « Macarena », danse torride et inoubliable de l’été 1996. « J’ai l’impression que je suis un peu sa chouchoute » sourit-elle en évoquant son travail sur deux longs métrages du maître, « Femme fatale » et « Le dahlia noir ». Une nouvelle collaboration est d’ailleurs prévue pour très bientôt.
 
Avec un emploi du temps aussi fourni, pourquoi alors avoir accepté de participer à « La ferme célébrités » ? Sans doute parce que Mia est toujours prête à donner de son temps pour venir en aide aux plus faibles, notamment aux enfants. Son objectif était de récolter un maximum d’argent au bénéfice d’une association caritative. « Mais m’apercevant rapidement que les promesses ne seraient pas tenues, j’ai fait comprendre aux téléspectateurs qu’il ne fallait pas voter pour moi parce que je voulais quitter ce jeu » avoue-t-elle avec sa franchise naturelle. Cette expérience malheureuse ne l’a cependant pas empêché de continuer à s’investir dans le domaine humanitaire : « Les restos du cœur », mais aussi « Les taxis ont du cœur », association qui s’occupe de faire voyager et rêver  des enfants malades, et dont elle est la marraine. Une artiste de cœur donc, qui a refusé de travailler avec des légendes américaines telles que Michael Jackson et Mariah Carey, afin de pouvoir se consacrer à sa famille.
 
Mia Frye est finalement tout sauf une potiche qui s’invite sur les plateaux de télévision alors qu’elle n’a aucune actualité. Personnalité haute en couleurs, « spontanée » et « entière », elle aime toutefois « garder une part de mystère et ne pas tout révéler ». En ce moment affairée du côté de la Comédie de Paris, où elle s’occupe de la scénographie de la pièce « Effets secondaires », elle conclut en soulignant que « l’avis du public est très important » et qu’elle ne craint pas les critiques, « surtout si elles sont argumentées, donc forcément constructives ». A la voir signer des autographes aux enfants venus l’accueillir en nombre, avec un petit mot gentil pour chacun d’entre eux, on n’a pas le moindre doute sur sa véritable nature.
 
Maxime Freyberger
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:26

Mercredi 31 octobre, 23h45, aux abords d’une célèbre discothèque messine. La file de personnes qui attendent pour entrer dans l’établissement est impressionnante. L’explication est simple : Michaël Youn va se produire ici ce soir, à l’occasion d’un concert des « Fatal Bazooka ».

 





 



 


 

 


Il fait si froid dehors que je regrette immédiatement de ne pas avoir mis de cagoule; si seulement j'avais écouté les recommandations de la chanson... Ça y est, j’ai le nez qui coule ! Heureusement, je réussis rapidement à franchir la porte tant convoitée, en annonçant que je suis ici pour interviewer l’ex-star du « Morning Live ».

 Une fois à l’intérieur, ça va tout de suite mieux : salle surchauffée, videurs sympas et kyrielle de sublimes jeunes filles bougeant leur « boule » aux quatre coins de la piste de danse. Serait-on en train de (re)tourner un clip du groupe nominé aux MTV Europe Awards dans la catégorie « artiste français de l’année » ? Je m’installe donc « Trankillement » au bar ; encore un petit quart d’heure d’attente et Michaël va pouvoir m’accueillir, c’est ainsi que la chose a été convenue.

Deux heures plus tard, l’ex-marin chanteur des Bratisla Boys débarque avec toute sa cour. Il paraît dans un état euphorique, fidèle à l’image qu’il véhicule à travers les médias. Je me sens pris au dépourvu, ayant à peine eu le temps nécessaire pour apprendre par cœur l'intégralité des questions que je souhaite poser... Bizarrement, l’air du tube « Comme des conards » me trotte dans la tête…La vedette des « Onze commandements » va maintenant se préparer pour le show, donc impossible évidemment de pénétrer dans la loge car je risquerais tout de même de le voir « Pluskapoil » !

Les fans, de l’autre côté de la porte, n’en peuvent plus de patienter et l’émeute semble inéluctable. J’espère que Michaël n’a pas entamé un « régime kebab » jusqu’à ce qu’il prenne dix-huit kilos comme pour le tournage d’ « Incontrôlable », parce que ça lui a quand même pris deux bons mois ! Ou pire, qu’il se confonde soudainement avec son personnage du film « Héros », et qu’il n’ait plus envie de faire rire, prenant un otage dans sa loge par-dessus le marché !

Au bord du désespoir, j’ai un sursaut d’optimisme lorsque l’imposant garde du corps de l’interprète d’ « Iznogoud » m’annonce que je vais enfin pouvoir faire mon métier, et que je salue les Fatal Bazooka au grand complet.

Cinq minutes plus tard, l’interview est terminée…Sa retranscription écrite complète est cependant ici impossible, vu le peu de matière qui en a résulté. Néanmoins, Michaël a révélé deux facettes pas toujours connues de sa personnalité : premièrement, il se veut pédagogue en déclarant : « N’achetez pas de drogue, devenez une star et elle sera gratuite »; deuxièmement, il sait faire preuve de philosophie en interrogeant : « Est-ce que tu penses qu’il est terrible de vivre seul sous le souffle glacial de sa propre loi ? …».

 

Aller salut Michaël, rendez-vous peut-être au cinéma pour la sortie de ton prochain film, « Aux armes, etc. ». Pour ma part, je vais me défouler en dansant le « Frunkp » sur Alphonse Brown !

 
M. F.
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