11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 19:00

Il y a décidément des artistes qui sont incontestablement faits pour la scène, qui parviennent à communier, à partager avec chaque spectateur venu passer un moment fort, unique. Des artistes capables de déchaîner une foule dès le premier morceau et de maintenir cette ambiance survoltée jusqu’aux applaudissements finaux, presque deux heures et demie plus tard. Des artistes qui débordent d’une énergie communicative et contagieuse, qui parviennent à exprimer superbement et avec un minimum d’ artifices, toutes sortes d’émotions. Le chanteur Bruno Caliciuri, plus connu sous le nom de Cali, fait partie de cette catégorie à part ; il l’a prouvé lors de son passage au Zénith de Nancy, en plein milieu de sa tournée entamée au mois de mars dernier.

Lorsque le natif de Vernet-les-Bains débute le concert avec « 1000 cœurs debout », il a de quoi se sentir chez lui : des centaines de ballons rouges et jaunes sont agités par le public, donnant des relents catalans à la salle pleine à craquer. L’interprète de « Qui se soucie de moi ? » peut laisser ses angoisses au vestiaire et entamer une véritable course de fond, courant sans relâche d’un coin à l’autre de la scène, investissant chaque mètre carré de son espace d’expression. Rapidement les mains chauffent à force d’applaudissements, et  les sièges du Zénith se sentent soudain de trop…Parmi les six musiciens présents aux côtés de Cali, une tête dégage un parfum de nostalgie : le batteur n’est autre que Richard Kolinka, ex-membre d’un certain groupe nommé « Téléphone »…

Tout ce beau monde alterne alors des chansons très « Rock », des balades qui sentent le vécu, des morceaux traversés de rythmes « Hip-Hop » (où l’on reconnaît d’ailleurs la « patte » du leader de Dionysos) et des titres teintés de « Flamenco ». Puis, réunis sur l’avancée de la scène qui pénètre au cœur de la foule, le chanteur et ses acolytes évoluent sur un tout petit espace, focalisant encore un peu plus l’énergie qu’ils transmettent aux spectateurs.

Cali n’a qu’une obsession : se rapprocher toujours davantage de « son » public, au point de lui donner la vedette.  Ainsi, muni d’un caméscope, il filme ces femmes et ces hommes venus spécialement pour lui et leurs visages radieux défilent sur l’écran géant en fond de scène. Mais l’auteur de « L’amour parfait » ne s’arrête pas là, il a besoin de plus et d’être en contact direct avec ses fans. Il se met alors à déambuler parmi eux, serrant des mains ici et là ; puis il se fait porter par les spectateurs debout dans la fosse, qui le font « glisser » à bout de bras jusqu’à la scène, « sa » scène, où il répond tout simplement à cette question si cruciale : « C’est quand le bonheur ? » Ici et maintenant !

 

Maxime Freyberger

 

QUELQUES PHOTOS EXCLUSIVES DU CONCERT DE NANCY (réalisées par Jennifer Gies)

 













PROCHAINES DATES DE TOURNEE :
 

13 Mai 08 : Caen

14 Mai : Nantes

15 Mai : Rennes

27 Juin : Maubeuge

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