1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 15:35

Voici maintenant plus de 20 années que l'on peut voir Steven Wilson sur la scène progressive. De ses débuts modestes en banlieue londonienne, à l'artiste reconnu qu'il est désormais, il parcourt infatigablement les scènes du monde entier. Vous ne connaissez probablement pas ce multi-instrumentaliste, (guitare, chant, basse, programmation, mellotron, clavier, mais aussi producteur de renom...) pourtant sa discographie n'a vraiment plus rien à prouver.C'est donc lundi 9 mars 2009 que sortira l'édition "standard" tant attendue de son tout premier album solo, j'ai nommé... : "Insurgentes" (titre tenant son origine de l'Avenue des Insurgés, Avenida de los Insurgentes, la plus longue avenue de Mexico où une partie de l'album a été enregistrée.) Comme à son accoutumée, Sir. Wilson nous donne droit à un album tout à fait remarquable, autant du point de vue de la perfection de sa production, que de son contenu.

 

Asseyez-vous maintenant confortablement et commençons l'écoute de ce futur chef-d'œuvre du rock progressif moderne. Vous allez à présent pénétrer dans le monde sombre, mystérieux et torturé de ce britannique hors du commun, qui n'a pas encore fini de faire parler de lui. C'est "Harmony Korine" (premier single du disque) qui ouvre le bal et va tout de suite donner le tempo au reste de l'album. Le son fait directement penser à Porcupine Tree (un des nombres groupe où S.W. officie). Partie tranquille, guitare entêtante, suivi tout à coup de passages beaucoup plus rythmés.

 

Vient "Abandonner" qui permet de souffler un peu, et de faire descendre nos pulsations cardiaques, après le premier électrochoc que nous venons de passer... Mais cela ne sera que temporaire, étant donné que s'en suit "Salvaging", un morceau lourd, qui se termine par une orchestration grandiose digne d'un générique hollywoodien. Continuons notre voyage, et passons maintenant à "Veneno Para Las Hadas" et sa basse envoûtante, un des morceaux les plus mélancoliques de l'album. Au tour de "No Twilight Within the Courts of the Sun", qui rappellera inévitablement, KING CRIMSON, un des groupes de référence de Wilson: une montée crescendo emmenant peu à peu l'auditeur vers le chaos le plus total.

 

La tension retombe à nouveau, et nous voilà à des titres beaucoup plus abordables, jusqu'à l'arrivée de "Get All That You Deserve". La chanson la plus "étrange" et "dérangeante" de toute la discographie de S.W.) Mais que c'est bon... "Insurgentes" clôt finalement cet album du plus bel effet. Fermez tout simplement les yeux et laissez vous guider par ce piano et cette voix si délicate... Au final, ce premier album solo tient toutes ses promesses ! De sublime ballade, en passant par des sons beaucoup plus saturés et lourds, des compositions recherchées, sans pour autant tomber dans la démonstration technique. Il faut le dire, Steven Wilson nous a gâtés. Malheureusement, ce disque ne sera pas à la portée de tous, nécessitant obligatoirement plusieurs écoutes avant de pouvoir "comprendre" toutes les subtilités pouvant y émaner, car disons le franchement, ce cd est tout sauf facile d'accès.

 

Steven Wilson est incontestablement un artiste à part, vivant et travaillant par amour pour la musique, et non pour la fortune et la gloire, recherchant constamment la perfection de son art, dans un monde où le téléchargement et l'accès direct à la culture est devenu tellement simplifié. "Ma peur est que cette génération actuelle de jeunes née dans cette révolution de l'information à outrance, grandissant avec Internet, téléphones portables, IPods, culture de téléchargement, Télé Réalité, American Idol (la Star Academy à l'américaine) finisse par s'écarter complètement de ce qui est véritablement important dans la vie, à savoir, développer un vrai sens de la curiosité sur ce qui nous entoure". (Steven Wilson, MTV News)

 

Un album à écouter, réécouter, mais surtout à posséder. Incontournable!!!

 

Steven Wilson a participé à de nombreux groupes dont voici la liste :

  • Porcupine Tree, groupe composé de cinq musiciens orienté rock progressif/expérimental.
  • No-Man, groupe composé de deux musiciens orienté musique expérimentale (électro, pop-rock, jazz, classique).
  • Blackfield, groupe composé de cinq musiciens, orienté rock-pop. 2 albums.
  • Bass Communion, groupe composé de Steven Wilson, en collaboration avec divers artistes, orienté ambient et électro.
  • IEM, groupe composé de Steven Wilson orienté musique expérimentale.

 

Je vous renvoie également à un site: http://www.voyage-pt.de/swdisco.html qui répertorie toute sa discographie.
 

Macieri Frédéric.

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 16:44


Suite à l'ouverture au public des répétitions des représentations de l'opéra-théâtre de Metz, c'est une foule nombreuse qui se pressait ce mercredi afin de voir en avant première cette adaptation du célèbre opéra de Mozart.

Don Giovanni, célébré à travers le monde, haï pour sa désinvolture et son côté Don Juan imbuvable pour la gente féminine, a donc pris ses quartiers à Metz ces dernières semaines.



Se voulant résolument moderne, à mi-chemin entre ses origines romantiques et s'inspirant des dernières comédies musicales de ce début de XXIème siècle, cette version de Don Giovanni navigue donc entre modernité et ancrage dans son univers d'origine.


A l'aise ni dans le premier, ni dans le second registre, la pièce a du mal à réellement s'emballer et séduire, et les lumières sont clairement répétitives. Elles ne mettent que trop rarement en valeur la pièce et l'absence de changement de décor rend véritablement l'action lente voir pénible. Un simple voile viendra par moment changer partiellement l'ambiance et un écran plat sur lequel défileront les conquêtes de Don Giovanni - dont tout de même Carla Bruni nue - tenteront d'habiller une scène bicolore bien triste.

L'idée de l'écran plat et le principe de faire pleinement basculer la pièce dans les nouvelles technologies de notre siècle nouveau aurait mérité plus d'ambition et de prise de risque, le résultat étant ici bien en deçà de ce qu'on peut attendre d'une telle pièce.


Malgré la qualité indéniable des acteurs et les voix puissantes et mélodieuses des chanteurs, cette absence de rythme plombe véritablement cet opéra et nous laisse sur notre faim tant l'histoire est intéressante et la transposition aisée à notre époque.


On ne peut que souhaiter au metteur en scène de se lancer et de tenter des choses qui peuvent se révéler être de bonnes idées, comme les gardes fous de Don Giovanni grimés en punk à chien et à crêtes multicolores, jurant admirablement avec le passé et fonctionnant à merveille !

Ugo
Schimizzi

 

 

 











Crédit photos : Juliette Delvienne
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 23:00





Photos: Ugo Schimizzi

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 20:00


Léonardo Di Caprio, Kate Winslet, Kathy Bates. Cette affiche ne vous rappelle rien? Mais si, replongez-vous douze ans en arrière et souvenez-vous de cette histoire de gros bateau qui coule dans une mer glacée… Sauf que cette fois, si une partie du casting –et non la moindre- de Tinanic est à nouveau à l’affiche du film Les Noces Rebelles, il ne s’agit plus du tout d’un paquebot qui sombre mais juste d’un jeune couple, embarqué dans un conformisme déprimant et destructeur.

 

Ce nouvel opus du réalisateur anglais Sam Mendes a beau se dérouler dans les années 50, la problématique qu’il y développe est toujours d’actualité aujourd’hui.

Si vous êtes un couple amoureux, vous devez enchaîner mariage, achat d’une maison, enfants et bien entendu travail –si possible bien payé- pour pouvoir assurer -et assumer- financièrement. Et il faut absolument respecter ce schéma. Pour quelle raison ? Parce qu’il faut faire comme tout le monde, suivre le modèle établi, et peu importe si votre boulot ne vous plaît pas du tout, si vous ne vous sentez pas bien dans la ville que vous habitez ou que vous abandonnez vos grandes ambitions et vos rêves de jeunesse.

 

Résultat : au bout de quelques années, vous prenez pleinement conscience du vide de votre vie et le sentiment de frustration, qui ne vous lâche plus, vous rend chaque jour un peu plus malheureux. Et lorsque vous décidez de changer tout cela, de bouleverser les conventions, il est déjà trop tard car il est devenu trop difficile de tout quitter pour tenter une nouvelle aventure, chose qui demande un certain courage dont vous êtes incapables désormais…

 

Les Noces Rebelles est donc une véritable tragédie. Et malgré une mise en scène un peu plate et un Di Caprio qui fait toujours autant ado, le film ne peut laisser le spectateur indifférent, notamment face à cette jeune femme -brillamment interprétée par Kate Winslet- qui était amoureuse de celui que son mari promettait de devenir, mais plus de celui qu’il est devenu.

 

Au cinéma depuis le 21 janvier

 

Maxime Freyberger


Retrouvez tous les horaires ICI sur le site de nos partenaires les cinémas Caméo ( Ariel - 24, rue du Palais à Metz Centre Tél. : 03 87 18 99 95 et Palace - Place St. Jacques Metz  Centre - Tél. : 03 87 18 82 49 )

Pratique : vous disposez du parking de la cathédrale, proche des cinémas, pour le prix de 0,50 Cts de 19 H à 1 Heure du matin !

Bénéficiez des tarifs des cinémas Caméo :

* tarif réduit : 4,80 € tous les jours aux séances de 14h
* 5,40 €  pour tous le lundi, sauf fériés
* 4,80 € pour les étudiants (- de 30 ans) ( sur prés. justificatif) , mercredi toute la journée et lundi, mardi, jeudi, vendredi de 13h30 à 17h45    (sauf jours fériés)
* 5,60 € pour les étudiants, (- de 30 ans) ( sur prés. justificatif), (sauf jours fériés)
* 5,60 € pour les lycéens de moins de 18 ans, (sur justificatif)
* tarif fidélité : 48,50 € les 10 séances, valable 1 an, cumul 3 personnes
* 4,80 € à toutes séances ( passeport culturel )
* 6,00 € pour les "seniors" (+ de 60 ans) (sur prés. pièce d'identité)
 

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 01:45

Le cirque Phénix présentait, ce samedi 17 janvier 2009, au Galaxie d’Amnéville, sa dernière création. Le spectacle, alléchant sur le papier, devait être composé d’une sélection des meilleurs numéros mondiaux où génie, grâce, précision étaient les maîtres mots des acteurs du soir.

 

Notre périple commença au moment de la quête de nos billets-accréditations face à deux jeunes femmes incapables de reconnaître le nom de l’organisatrice de la soirée, ni le nôtre et se termina après avoir rencontré une dizaine de personnes du staff et de la sécurité n’ayant visiblement pas été au courant de ‘’ quoi faire des photographes’’. Finalement, après avoir passé en revue ces personnes néanmoins sympathiques, nous pouvions nous acquitter de notre céleste mission !

 

Le cirque propose – en première mondiale, parait-il, un cirque avec écran 3D, des lunettes ayant été distribuées au préalable. On comprend vite que, bien que l’intention soit louable, la présence de la 3D tient plus de l’effet alléchant que de la véritable prouesse technique. En effet, le spectacle nous est commenté par une abeille sommairement faite, tenant lieu de monsieur Loyal, évoluant dans un décor souvent rapidement texturé. Mais la qualité du spectacle était ailleurs.

 

Durant 90 minutes, nous avons pu parcourir la Terre et découvrir les étoiles des plus grands cirques du monde, le cirque de Moscou avec trois ambassadeurs tenant la palme des récompensés, sur les douze numéros présentés.

Dans la nature même des numéros, au final, rien de vraiment novateur. Tout y est cependant, des jongleurs aux équilibristes, clowns, compagnie de danse et acrobaties, exception faite néanmoins de la présence d’animaux.

Comme on peut le remarquer de plus en plus souvent (cirque Arlette Gruss, spectacle Afrika Afrika), les bandes sons sont remplacées par des petits orchestres bourrés de talent et d’énergie, bien plus agréables à l’oreille.

Parfaitement mises en scène, les chorégraphies millimétrées sont en parfaite harmonie avec les compositions et chaque numéro repousse un peu plus loin les limites de l’homme.

En effet, les prouesses se révèlent à chaque nouveau tour, avec un jongleur à 9 balles, un biker français fou, une troupe de cubains survoltés aux pirouettes magiques ou encore quatre membres du cirque de Pékin venus faire admirer leur agilité en maniement de porcelaine.

Mention spéciale à Sina Shine du cirque de Moscou (et oui ! Encore !) qui fit une démonstration de force, d’onirisme et d’élégance sans précédent, arrimée à son lampadaire comme l’était l’allumeur de réverbère dans le Petit Prince de St Exupéry, perdu au milieu des étoiles.

Malgré tout, on put assister à quelques petites erreurs, facilement pardonnables, 

compte-tenu du niveau demandé par la complexité des numéros.

 

Bien que l’envolée fut très agréable, il manquait un certain esprit d’évasion à ce cirque. La faute probablement à une salle plutôt prévue pour le spectacle que pour de tels numéros, et à la 3D qui a certes ravi les enfants mais ceci au détriment d’un dépaysement plus total. N’enlevons rien toutefois au niveau de la troupe et au talent qui animent chacun d’eux !

Chapiste les arteaux !

 

Ugo Schimizzi / Photos: Juliette Delvienne


 











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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 01:15


VHB
est un fanzine (magazine amateur) de bandes dessinées publié par l’association Phylactères, déjà bien présente en Lorraine avec sa publication Non?Si!
, et ses nombreuses animations et ateliers BD.

VHB est une série de science fiction teintée de fantastique, créée par le scénariste verdunois Lokorst (Florent Baudry) et six dessinateurs lorrains : David Bulle, Asid, Philippe Haderer, Jim’Haï, El Théo et Damien Malglaive. Depuis le premier numéro, près d’une trentaine d’artistes de toute la France sont venus participer à ce projet.

VHB commence à connaître un succès d’estime dans le monde du « French Comics », ces publications inspirées par les productions américaines, comme le prouve l'accueil enthousiaste des lecteurs au Lille Comics Festival en novembre dernier. Le titre a d'ailleurs été plébiscité par les lecteurs du blog de référence
comicsplace.net en tant que meilleur "french comics" de l'année 2008.



L’association PHYLACTERES

VHB est une création Lokorst & Phi Unit (Tous droits réservés) - Une production de l'Association Phylactères.

Site de l'association Phylactères : ouaisweb.com

 

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 11:00

Jeudi 18 décembre, à l’Opéra de Nancy, avait lieu une soirée autour de la danse, conçue par le danseur et chorégraphe portugais Paulo Ribeiro. Deux pièces étaient représentées : White Feeling et Organic Beat, la première étant accompagnée par le groupe Danças Ocultas, la seconde ayant pour fond sonore les musiciens des percussions de Strasbourg.

 

 

White Feeling, avec les musiciens de Danças Ocultas

 

Le premier spectacle est interprété par dix danseurs vêtus de noirs, accompagnés par un groupe atypique composé de quatre accordéons. Ceux-ci, virtuoses de leur instrument de prédilection, ont rythmé et donné vie tout du long à leurs mélodies pour faire du spectacle un véritable voyage entre terre et ciel.

La chorégraphie, débutant sur le corps et ses organes comme entités vivantes, est très vite devenue une réflexion sur l’Humanité en générale, avec ses ensembles et ses différences, ses jalousies, ses singularités et ses amitiés. Parfaitement guidés par une instrumentation de merveille, à la fois mélancolique, empreinte de sentiments de joie et d’une complexité enivrante, les danseurs ont fait montre d’un talent exceptionnel. Entre grâce et agilité, avec la souplesse d’un acrobate et l’attendrissante habileté des Hommes qu’ils tentaient de supplanter, ces nuées d’oiseaux à la découverte du monde nous ont fait nous envoler. Portée par une aisance du détail, où la finesse se retrouvait dans le moindre mouvement, c’est toute l’étude de l’éveil et de l’appréhension du monde qui a été étudiée ce soir-là. Et parmi la troupe aux milles talents, se démarque un soliste à la crinière blonde, plongeant et volant tel l’aigle, capable de devenir la seconde d’après une bien fragile hirondelle.

Une pantomime orchestrée d’une main de maître où l’Homme disparaît au profit de son histoire, des métaphores finement induites dans ces corps en plein apprentissage, portée admirablement par des musiciens maîtres de leur sujet et de l’objet de notre plaisir, un accordéon aux air d’orchestre à lui seul…



 


Organic Beat, avec les percussions de Strasbourg

 

C’est sur l’air fredonné de L’internationale ouvrière que commence la deuxième représentation, où plus d’une trentaine de danseuses et danseurs viennent peupler un décor minimaliste. Une première cacophonie où différentes voix et langues se font entendre laisse place à « l’orchestration » et l’interprétation des 2ème et 3ème constructions Credo Inus de John Cage. Derrière eux, sur un écran géant, sont parfois projeté des moments du spectacle selon différents points de vue.

Plus fou, moins habile et non thématisé, le deuxième spectacle laisse bien plus libre cours à l’interprétation et à la danse elle-même, essence de la mouvance des corps. Très bien chorégraphié, à la fois peuplé d’individualités épatantes et de mouvements d’ensembles remarquablement calculés, la troupe laisse transparaître principalement des sentiments de monstruosité, de refoulement à même de s’exprimer de manière anarchique, désorganisée. Le rapport au corps et la sensualité ressort de ces corps simplement vêtus de sous-vêtements, et souvent, rien ne se distingue de la masse, si ce n’est cette impression de composition générale d’où percent des mouvements académiques. A la fois démonstration de force et de vivacité, laissant ressortir un côté sauvage et bestial en concordance avec les œuvres de Cage, la destruction et le chaos prévalent. En émergent parfois des beautés fugaces, aussitôt fanées d’arcs de cercle, de jambes qui se tendent vers le ciel et s’écroulent aussitôt.

Plus obscure, cette représentation ressemble souvent à une récréation où chacun peut laisser libre cours à l’expression de son corps et où l’imagination peut volontairement recréer les chemins et les histoires qu’elle souhaite.

Au final, la prestation n’est pas déplaisante et reste toutefois une belle leçon de danse, même si elle s’avère délicate à interpréter et quelque peu diminuée par ce côté frustrant d’une recherche de finalité, de narration imperceptible…






Ugo Schimizzi / Photos: Juliette Delvienne


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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 09:00

Quelques photos de la répétition générale d'Orphée aux enfers, qui a eu lieu jeudi 18 décembre 2008 à l'Opéra-Théâtre de Metz (représentations à venir vendredi 26 et dimanche 31 décembre).

Photos: Juliette Delvienne











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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 00:00


C’est ce mercredi 17 décembre 2008 qu’a eu lieu la remise des prix du concours initié par l’entreprise SEW Eurocome de Forbach. Ce concours –réservé aux deuxièmes années de l’ESAMM promotion 2007/2008– a été instauré d’une part par le professeur Eleonore Bak et d’autre part supervisé par M. Retter pour l’entreprise.

 

L’objet du concours consistait en la réalisation d’une sculpture capable d’être la vitrine promotionnelle de l’usine, spécialisée dans la fabrication pour entreprises de carters.

Suite à la délibération du jury, c’est le projet « fontaine sonore » qui a gagné. Toutes émerveillées, les deux créatrices Juliette Delvienne et Marine Pellarin se sont vu offrir et même rémunérer le mois d’août 2008 dans l’entreprise afin de réaliser une maquette au 1/5ème de leur projet. Dépassant les 50m² d’emprise au sol et les 6 mètres de haut, il est aisé d’imaginer que la construction d’une maquette, même réduite, ne fut pas une partie de plaisir.Dessin de la fontaine devant l'usine

Les deux étudiantes, mêlant allègrement leur sens des arts et l’utilité des formes, ont du se confronter à la dure réalité de la technique et à ses problèmes mathématiques et physiques. Fort heureusement, elles furent aidées par toute une équipe dévouée et compétente de Sew.

Concrètement, le projet « fontaine sonore » est constitué d’un ensemble de treize poteaux métalliques de tailles décroissantes. Ces poteaux sont composés de carters, une carcasse métallique protégeant les moteurs que fabrique l’entreprise. De petites billes de métal partant du sommet de la structure dévalent tuyaux après tuyaux, le roulement créant au passage le côté musical de la sculpture. Le côté aléatoire des sons est accentué par une variété de diamètres différents pour les billes, permettant d’avoir un roulement toujours différent.

« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » disait Héraclite.

Technique de mise en place des carters


Après nombre de plans, de calculs, d’essais infructueux et de prises de tête magistrales, le duo –aidé des ouvriers de l’usine– est parvenu à livrer à temps le prototype. Ne restait « plus », pour Juliette et Marine, qu’à penser l’environnement et l’installation de leur œuvre ainsi que la communication du projet.

Cette dernière, axée autour notamment de cartes de présentations reconverties en carte de vœux, a été présentée le jour de la remise des prix, dans l’entreprise SEW de Forbach, mercredi 17 décembre.

La maquette terminée, en noir et blanc

Outre les lauréats, étaient présents une délégation de l’école emmenée par le directeur Christian Debize et la responsable du projet, le professeur Eleonore Bak, les représentants de SEW mais aussi le président de la Ca2m Jean Luc Bohl et son adjoint à la Culture, également chargé de la Culture à la mairie de Metz, Antoine Fonte.

C’est dans une bonne humeur générale, saluant la vivacité des propositions et l’ingéniosité des maquettes, que s’est déroulée la cérémonie de remise des prix où a également été récompensé un groupe de cinq filles emmené par Tiphaine Dos Santos, Bastien Simon venant compléter le « podium ».

L'équipe qui a réalisé la maquette


Tous les acteurs du projet se sont félicités de la réactivité et de la créativité qui pouvait découler de l’école, et des différents partenariats pouvant être envisagés dans l’avenir, que ce soit avec SEW ou avec une autre entreprise nécessitant un apport artistique à ses projets.

Une bien belle nouvelle pour une école souvent méconnue, aux compétences floues et au savoir-faire bien trop sous estimé, compte tenu de la diversité et de la qualité qui la caractérisent.

 

Plus d’infos sur : http://esam.ca2m.com



Ugo Schimizzi

 

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 23:45

Voilà, c’est déjà le dernier mois de l’année. Celui qui voit fleurir de petits chalets par dizaines sur les places messines, qui voit se bousculer une multitude de personnes en quête de cadeaux dans tous les magasins de la ville, qui voit les gens se gaver à l’occasion du réveillon et s’exciter au moment de l’arrivée tant attendue du gros monsieur barbu, venu tout droit de Laponie… Mais décembre ne peut se résumer qu’à cela, alors voyons un peu ce que l’on peut faire dans notre région avant l’inévitable bataille de cotillons du 31.

 

Côté musique, il faudra se rendre à L’Autre Canal de Nancy samedi 06 afin d’assister au FESTIVAL JARDIN D’HIVER DU MICHEL, qui propose un savant mélange d’artistes renommés et de découvertes, dans divers styles musicaux. D’autant plus que le père Noël est déjà passé par Melting-actu, et qu’il nous a laissé des invitations que nous vous offrons ICI. Et ça ne s’arrête pas là, puisque nous vous proposons d’autres invits ICI, cette fois pour la ROCK PARTY II qui se tiendra au Galaxie d’Amnéville le samedi 20 décembre.

 

Le 13, c’est MADEMOISELLE K qui nous accueillera dans la très belle salle de La Passerelle de Florange.

Enfin, direction Strasbourg et La Laiterie (et non son célèbre marché de Noël !) mercredi 17, où ANIS présentera, entre autres, les morceaux de son dernier album Rodéo Boulevard.

 

 

Il y aura aussi du théâtre ce mois-ci. Les 04 et 11 décembre, l’Association Quartier Saint-Louis de Metz organise du « théâtre au restaurant ». Pour la première date, découvrez donc la pièce ApouletB de la compagnie Hic et Nunc au restaurant L’Ile de Java, et pour la deuxième rendez-vous au restaurant Le Piazza où diverses saynètes de Couteline et Feydeau seront interprétées par les comédiens du Théâtre de la Seille.

Mardi 09 et mercredi 10, ne manquez pas Eddy Mitchell et Cécile de France qui partageront l’affiche au Théâtre de Thionville, dans une pièce intitulée Le temps des cerises.

Pour finir, c’est le Théâtre du Saulcy qui proposera trois représentations d’Anticlimax de Werner Schwab (les 16, 17 et 18), un huis clos familial à la fois drôle, cruel et dérangeant.

 

C’est par de la danse que se conclura cet édito. Les 16, 17, 18 et 19 décembre, le spectacle La mort des cygnes animera le Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois, dans la ville de Luxembourg, un spectacle qui réunit pas moins de six chorégraphes !

 

Bonnes sorties à toutes et à tous !

M.F.

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