25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 09:03

Arrivée dans la salle aux alentours de 20h15, première surprise très peu de personnes sont présentes alors que le concert est programmé à 20h30. Deuxième surprise : trois toiles sont exposées près de la scène.
Une à gauche représentant des visages horrifiés, criards ; une au centre représentant un portrait féminin à première vu, dans un style assez africanisé ; et une troisième à droite, dans un style assez street art dont certains traits pouvaient s'apparenter au style pictural de Picasso.

 

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 Sur scène on peut remarquer 3 guitares, une grosse caisse, un synthétiseur, une console assez étrange au sol et un chevalet.
Le temps continuant à défiler, mon regard s'est arrêté sur les guitares de l'artiste, qui étaient, il faut le dire, peu communes. Des dessins qui rappelaient étrangement ceux des toiles exposées près de la scène, des cd collés dessus...
Vers 20h50, une toile vierge est tendue sur le chevalet. La salle est composée d’une petite cinquantaine de personne. Le temps continuant à passer, les toiles prennent place petit à petit dans toute la chapelle des Trinitaires. On se doute alors à ce moment là qu'il n'y aura pas de première partie.

 

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Les lumières s'éteignent doucement, quantité de gens arrivent d’on ne sait où et remplie la salle dans sa totalité. Un homme arrive sur scène, se munit d’un pinceau assez large, le trempe dans de la peinture noire et dessine une forme humaine sur la toile vierge tendue. Au bout de quelques secondes, échange le pinceau contre une guitare et s'approche du micro. Sans saluer son public il commence son concert.

 

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Les morceaux s'enchaînent assez rapidement, entre balades rock et musique expérimentale. L'artiste, seul sur scène, s'enregistre grâce à sa console posée au sol. A l'aide de ses pieds il démarre, arrête, modifie les sonorités provoquées par la résonnance de ses instruments et de sa voix afin de composer ses morceaux. L'artiste est totalement immergé dans son monde. On se sent comme invité dans son atelier de création.
Chaque son est pensé, mesuré au millimètre. L'artiste maîtrise totalement sa voix, qui s'engouffre tantôt dans les graves et s'envole ensuite dans les aigus.

 

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Les morceaux sont assez courts et ils s'enchaînent frénétiquement. Le public semble conquit, admiratif et d'un silence qui impose le respect. L'artiste lui reste plongé dans sa bulle, aucune parole et aucun regard vers la salle.

La musique s'arrête au bout d'une heure, il relève les yeux, affiche un sourire et remercie. Premier contact qui ne laissa pas indifférentes les personnes présentes. Quelques petits mots échangés entre l'artiste et trois personnes dans la salle. Un autre aspect de sa personnalité me saute alors aux yeux, un homme simple, décontracté, qui n'hésite pas à faire de l'humour. Il reprend alors sa guitare et continue le concert.

 

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Un nouvel instrument entre en scène, un harmonica, qu'il place autour de son cou. Quelques morceaux plus tard, l'artiste prend un micro à la résonnance des vieux concerts, et se dirige vers sa toile. Tout en chantant, il observe et modifie son tableau, à l'aide de couleur dorée qu'il étale un peu partout autour de la silhouette précédemment dessinée. Il prend le temps de reculer de quelques pas afin de réfléchir sur son travail, tout en continuant de chanter.

 

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Après de nombreuses retouches il retourne vers ses instruments pour quelques derniers morceaux.
Vers 22h40 il salue très rapidement son public et s'en va dans les coulisses.
Il revient finalement pour une partie acoustique. Le public chante avec lui ce qui semblent êtres ses plus grands chefs d'œuvres.

Il s'arrête ensuite quelques instants afin de nous montrer ses toiles, celles disposées tout autour de la scène, descend dans le public tout en chantant, et part s'installer à l'autre bout de la salle des trinitaires. Il grimpe sur une structure, derrière le comptoir qui servira de vente du dernier disque afin d'être à la vue de tout le monde. Encore trois morceaux et le concert s'achève.

 

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Les lumières se rallument mettant fin à un moment magique et déconcertant. Joseph Arthur prends place derrière le stand de vente, parle avec son public, dessine des œuvres uniques sur chaque pochette de disque achetée, vend des toiles...
Mes oreilles m'ont laissé entendre par des fans que Joseph Arthur était en ce moment même en studio avec Ben Harper et Dhani Harrison qui forment le groupe Fistfull of Mercy.

Un concert que son public et moi-même ne sommes pas prêts d'oublier. Une magnifique surprise en ce qui me concerne. Un grand personnage, simple, d'une grande générosité et d'un talent à en couper le souffle et ce dans tous les domaines.

 

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Article et photos : Samantha Rodriguez

 

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Plus d'informations sur Joseph Arthur :

www.josepharthur.com/ 

 

 

 

Un concert Notice France :
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus d'informations sur Notice France :
http://www.myspace.com/noticefrance


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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 16:27

Les étudiants de 3ème, 4ème et 5ème année de l'Ecole Supérieure d'Art de Lorraine proposent une projection de courts-métrages réalisés au cours de l'année.

Cette projection aura lieu au cinéma "Le Palace" le jeudi 26 mai 2011 à 19h, au cinéma Palace, Place Saint-Jacques, à Metz.

 

Ces réalisations sont développées au sein de l'Atelier Cinéma de l'ÉSAL, à Metz, qui propose un dialogue entre art et cinéma. La douzaine de courts-métrages qui seront présentés sont pour moitié des premiers films ; 

Cet atelier a pour but de témoigner de l'aisance avec laquelle la nouvelle génération d'artistes s'approprie les outils du 21e siècle.
L'entrée est gratuite.


 

Durée : environ 1h30. Après la projection, une rencontre avec les étudiants aura lieu autour d'un pot offert par l'école, dans l'entrée du cinéma.

 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 16:49

On le sait, la musique est avant tout une histoire de lieux. Les Beatles
avaient leur Abbey Road, Velvet Underground, la Factory, Creedence
Clearwater Revival son Bayou… Eh bien voilà Hangar a son hangar. Celui
dont on va vous parler n’existe plus, mais il aura façonné l’histoire et la
musique de six jeunes garçons contre tous les vents (de l’Atlantique),
originaires du Bassin d’Arcachon. Ils se sont même donnés son nom :
Hangar. Loin les slims, les mèches et les perfectos : les gens du hangar ne
sont pas des baby rockers. Au gel et aux bottes, ils préfèrent les plateaux
d’huîtres et les grandes tablées de potes. Sur leur premier album, les six
amis ont absolument choisi de creuser cette veine, jamais vraiment tentée
dans l’Hexagone, et définir une pop d’ici, courageuse et iconoclaste, qui
s’invente quelque part entre Dutronc et les Stones. Au final, c’est fun, cool
et vintage. Le parrain, c’est Matthieu Chédid, le grand frère bienveillant
qui les suit depuis trois ans et les convie l’été dernier sur ses premières
parties de sa tournée. Au sortir de leur set au Zénith de Paris, il confie « Le
Rock c’est eux ». La musique de ces jeunes gens modernes s’écoute avec
plusieurs boutons de la chemise ouverts, un chapeau de paille sur la tête et
des espadrilles aux pieds. Et si le Cap Ferret était notre Californie ?

Fête de la musique, juin 2005. La rencontre qui change tout, c’est
celle d’Antonin et Romain. Ils sont chacun dans un groupe. Antonin, le
grand chanteur blond est sidéré par la patate de Romain, le petit guitariste
brun. C’est Romain qui fait le premier pas. Ils se rencardent au hangar,
font le bœuf sur les chansons des Stones pendant des heures. L’entente
est parfaite, aucun doute, ils se sont trouvés. D’un côté les riffs sauvages
de Romain, de l’autre la verve et la classe naturelle d’Antonin. Le reste
du groupe se positionnera naturellement autour de cet axe fort « Mick et
Keith », ou encore Depardieu et Dewaere dans « Les Valseuses » ! (un de
leurs films préférés au passage). Les six musiciens s’installent alors dans
le hangar, sortent les instruments, composent les premiers titres. C’est la
mère d’Antonin qui trouvera le nom « Votre nom vous l’avez au-dessus de
vos têtes ! C’est Hangar, comme vous : six lettes pour six musiciens ». Le
hangar devient dès lors un membre du groupe à part entière, le septième
musicien, l’instrument essentiel, une sorte de mère nourricière. Depuis
quatre ans, ils vivent dedans et n’en sortent que pieds nus et pour les
concerts. D’abord, quatre ans de formation intensive et de décrassage pour
trouver leur son. Ça passe par 350 concerts dans la région tous les étés :
le 44 (LE bar du coin), les bars de plage, les boîtes de nuit, les bars de
pécheurs, et les fêtes de village d’ostréiculteurs…

Cet été, ils ont enregistré leur premier album dans le hangar. « C’était
indispensable de le faire chez nous, sous la bâtisse, sous notre église.
On a enregistré tout live. Il y a même des titres qu’on a composé sur le
coup, les pieds dans l’eau. Le résultat raconte une histoire : ces six années
qui viennent de passer, nos fondations » dit Antonin. L’Histoire se passe
dans le Sud-Ouest. Gavés de rock anglo-saxon, les six de Hangar ont
pourtant choisi de chanter en français. L’ensemble donne un résultat tout
à fait surprenant. Un rock écrit et enlevé, qui ne renie pas ses couleurs
ensoleillées. Antoine Gaillet (Mademoiselle K, Julien Doré) et Jérôme
Goldet (bassiste de -M-, Vanessa Paradis, Les Rita Mitsouko, Arthur H,
…) à la réalisation. « Ils sont hyper sexy, c’est pas des grands virtuoses de
la musique, mais ils ont un truc, un supplément d’âme qui fait que quand
tu mets l’image et le son, t’es scotché. Et puis c’est des provocateurs,
et un peu des branleurs… C’est pour ça que j’ai envie de travailler avec
eux » dit Jérôme Goldet. Un mois de prises pour un premier album, au
titre éponyme et « ça ne pouvait pas être autrement » dit Antonin. Douze
chansons qui attrapent par les hanches. « Version Originale » et « Le Roi
de la Reine » sont des tubes potentiels et sexy. « En vie » et « Bouche à
Bouche » s’écoutent en mode han-han, « Contre tous les vents », et « Il est
temps » sont introspectifs et nostalgiques. Bref, un coup d’essai des plus
prometteurs, qui pourrait très rapidement placer le Hangar sur la carte de
France du rock, et bien loin de son emplacement initial.

Cet été, en pleine nuit, un incendie criminel ravage le hangar. Trente
minutes plus tard, le feu brule tout : le hangar, 45 pins des Landes, les
carnets de note d’Antonin et tous les instruments. « Le hangar est mort,
vive Hangar » dit Antonin.

 

Plus d'informations sur Hangar :

http://www.hangarmusic.fr

 

Un concert Notice France :
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus d'informations sur Notice France :
http://www.myspace.com/noticefrance

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 16:43

Deux concerts organisés par l'Association l'Art ou l'Être CHEZ PAULETTE, à PAGNEY-derrière-BARINE (54), qui auront les 27 et 28 Mai 2011, avec Karpatt, Les Elles, La Roulette Rustre et antos

 

- Vendredi 27 Mai 2011: 20h.
LES ELLES + Cantos (1ere partie)
Les Elles:
Après avoir sillonné la France en solo dans le spectacle intimiste « Joseph »,  Pascaline Herveet  fondatrice du groupe rappelle les copines.
Et c’est parti pour Merco Break Tour.
Un répertoire road movie mélangeant les univers des cinq albums réarrangés, et de nouveaux titres, plutôt punks que Fleur bleue.
Ambiance gang de killeuses, à la Russ Meyer ou Quentin Tarantino. ! Bang !
L’occasion de retrouver sur la route Krik Manivelle, Orthopédia, La chatte de Mr Clock, Miss Alzheimer, Pamela Peacemaker, Armand, Bouche trou, Siamoises, L’écuyère, Abe Sada, Joseph, et des nouvelles figures comme La femme chien ou La dame de Chandail…
Sur scène : Pascaline Herveet. Chant
                     Marie Hélène Grimini. Chœurs/Accordéon
                     Emiko Ota. Batterie
                     Anne Gouraud. Contre-basse
                     Florent Richard. Claviers/Violoncelle
Au son : Laurent Beaujour /// À la lumière : Dorothée Lebrun
Crédits photo (pièce jointe): Virginie Fonlupt 

Cantos: 


- Samedi 28 Mai 2011: 20h.
KARPATT+ La Roulette Rustre (1er partie)
Karpatt
Ce sont 5 albums témoins de leurs 8 années passées sur les routes, dont un live en 2010 qui marque l'arrivée de Luc à la Batterie.
Avec bonne humeur, fougue et talent, Karpatt sillonne la France (et le Monde) pour écrire chaque soir un bout de chemin avec le public.
Chaque concert devient un moment un peu unique, humain, plein de fraîcheur et de spontanéité, et qui fait la renommée de Karpatt.
Fred ROLLAT : chant-guitare-tambourin
Hervé JEGOUSSO : contrebasse-basse
Gaétan LERAT : guitares-cajon-banjo
Luc DURAND : batterie-percus-flute
NB: Je n'ai pas les crédits photos pour cette dernière
La Roulette Rustre
La Roulette Rustre c'est 4 multi-instrumentistes talentueux, poètes, tendres et drôles, et un peu rustres aussi.
Ils préparent  "Un peu d'Air", nouvel album et nouveau spectacle du groupe prévu pour l'automne 2011, dont quelques chansons seront proposées en exclusivité durant cette première partie.

« Un peu d'Air » est un projet artistiquené des différentes expériences artistiques vécues par la Roulette Rustre durant ses 7 ans d'une carrière riche de projets, de création, de rencontres et de concerts. En 2010, au retour de la tournée au Burkina Faso du spectacle « Tiiga Fato », la Roulette Rustre dessine "Un peu d'Air", une fable des temps modernes reposant

sur le parcours d'un héros inspiré de Candide, de Voltaire: Berderol.

Dans l'univers brinquebalant d'une immense machinerie, construite de bric et de broc, sortie tout droit des inventions de Jules Verne, Berderol part à la découverte du monde, de ses aléas, ses déséquilibres. 

http://www.myspace.com/rouletterustre



Les places sont en ventes sur place, sur Digitick, Ticketnet, à la FNAC, au Cora, à Leclerc... un peu partout en somme.

15,00€ (+ frais de loc) la place pour chaque concert et pour les aguerris de la Chanson, les fans de Paulette ou les passionnés de musique: il y aussi un pass pour les deux soirs qui n'est qu'à 20,00€ (+ frais de loc.)

Petite info bien utile: sur place ou en réservant au 03 83 31 48 83, il n'y a pas de frais de location!

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 12:22

Une chanson postée sur un site internet. Des dons par centaines. L’enregistrement d’un album sous la direction de Louis Bertignac et avec la participation de Tété. Des passages radios, télés, des concerts en tant que première partie puis, rapidement, en tête d’affiche. Une longue tournée à travers toute la France. Voilà en résumé le conte de fée que vit actuellement la jeune Joyce Jonathan, 20 ans. Après un premier passage remarqué aux Trinitaires de Metz en novembre dernier, la demoiselle est revenue dans notre région pour une nouvelle date à la Passerelle de Florange.

 

Fort de mon expérience lors d’un précédent concert à la Passerelle, je me présente devant la salle pas moins d’une heure avant le levé de rideau prévu. Pas question de rater encore une fois le début de la première partie. Un concert se vit de la première à la dernière minute !

 

Bref, passons sur ce détail, c’est par une belle journée de mai que nous arrivons sur place, prenant notre mal en patience dans une file d’attente qui ne contient, alors, qu’une grosse vingtaine de personnes. Puis trente. Puis cinquante. Pour finir, la ligne de spectateurs atteint les abords du parking et amorce un second virage pour permettre aux derniers arrivants de se joindre à la foule. Les portes s’ouvrent, nous entrons, nouvelles aventures pour obtenir nos invitations (malédiction, quand tu nous tiens…) et finalement, nous sommes autorisés à pénétrer dans cette salle, que, je dois l’avouer, j’affectionne de par son organisation et son architecture qui lui permettent d’offrir des programmations différentes et originales.

 

La salle se remplit et atteint les trois quarts de sa capacité lorsque je jette un coup d’œil à la foule amassée autour de moi. Des enfants. Beaucoup d’enfants et d’adolescents. Et puis quelques adultes aussi, un peu en retrait. Beaucoup de couples. Mais un public essentiellement féminin. Les thèmes de la jeune fille touchent effectivement plus les femmes, ce qui dans le fond n’est une surprise pour personne.

 

À 20h37 très exactement, les lumières s’éteignent pour la première fois et Thomas Pradeau fait son entrée sur scène. Seul avec un clavier et une guitare, le jeune homme nous propose quelques titres de son premier album, « Audrey », avec une simplicité et une qualité qui ne gâchent en rien l’émotion et la joie que semble avoir ce jeune homme à être sur scène. Proche d’un public qui n’est pas le sien, mais qu’il conquiert sans tarder, l’artiste se plait à nous offrir quelques anecdotes sur ses chansons, quelques blagues tout en assurant une performance digne des plus grands. Habile au piano, excellent guitariste et doté d’une voix dont les accents et les intonations me rappellent un certain Jean-Jacques Goldman, souhaitons-lui une carrière au moins aussi fertile !

 
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Après une trop courte demi-heure, Thomas quitte la scène sous les acclamations et marquant le début de 25 minutes d’attente. Un intervalle un peu long compte tenu du fait que la première partie ne contenait qu’un seul musicien, un clavier, une guitare et deux ou trois retours. J’ai eu l’occasion de voir des entractes plus court entre deux formations complètes guitares/basses/batteries où tout devait être retiré ou mis en place en 20 minutes maximum. Mais bon, la patience est une vertu !

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Obscurité à nouveau, faible éclairage jaune par l’arrière. Les musiciens de Joyce s’installent sur scène dans une épaisse fumée et attaquent les premières notes d’une introduction inconnue. La demoiselle les rejoint et c’est finalement L’heure avait sonné qui marquera le début de ce concert. La majorité des introductions ayant été modifiées, il ne sera jamais possible de reconnaître un morceau tant que le chant n'aura pas démarré. Un peu surprenant au premier abord, mais pas désagréable.

 

Dès les premiers morceaux, on s’aperçoit vite qu’il ne s’agit pas là de la seule modification apportée aux titres. La plupart sont étoffés par l’arrivée d’une guitare électrique, d’une batterie, d’une basse et de claviers. Le tout apporte un léger côté pop/rock à des compositions essentiellement axées folk.

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La basse et les claviers, justement, seront pris en charge par une seule et même personne, le bassiste. Celui-ci fera preuve d’un talent incroyable, allant jusqu’à jouer des deux instruments en même temps ! Il poussera le vice en assurant les chœurs.

 
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Joyce, quant à elle, alterne entre une guitare classique d’assez petite taille, une guitare folk et le piano. C’est d’ailleurs ce dernier qui donne, malheureusement le ton de la soirée. En effet, alors qu’elle s’installe derrière les touches pour y attaquer la quatrième compo, une première fausse note retentit. Perturbée, la demoiselle en fera deux ou trois de plus pendant la chanson, ne réussissant pas à faire abstraction de cette malencontreuse erreur. J’ignore si la fatigue est à blâmer, toujours est-il qu’après cet épisode, les erreurs seront légions, tant au niveau des instruments que au chant. Et c’est bien dommage puisqu’il semble évident que la jeune femme est capable de beaucoup mieux. Dotée d’une magnifique voix cristalline, elle communique, de plus, plutôt  bien avec son public, surmontant une timidité naturelle évidente et faisant participer la foule au spectacle… Mais elle garde visiblement à l’esprit cette petite fausse note, l’empêchant de réellement profiter de l’évènement. Dommage…

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Du côté du public pourtant, on s’amuse, on chante, on apprécie tout simplement le spectacle. Les applaudissements retentissent toujours un peu plus fort à chaque fin de chansons, les gens sont contents. Les différentes reprises du set (parmi lesquelles Sexy B***h d’Akon ou encore Hallelujah de Jeff Buckley) trouveront leur auditoire et satisferont une foule qui, après une heure trente, quittera la salle, des étoiles plein les yeux.

 
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Pour ma part, même si j’aime beaucoup son album, « Sur mes gardes », je regrette que la jeune femme n’ait pas réussi à passer au-delà de cette fausse note et n’ait pu continuer son spectacle sans trop en tenir compte. La qualité de la prestation n’en aurait été que meilleure ! Signalons tout de même une bonne surprise sur Je ne sais pas, titre fard de Joyce Jonathan et pendant lequel seront projetés des extraits vidéos des meilleures reprises faites par les fans et présentées sur internet. Une excellente initiative !

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Photos : Samantha Rodriguez

Article: Dom Panetta

 

Plus d'informations sur Joyce Jonathan :

http://www.myspace.com/joycejonathan

http://www.mymajorcompany.com/Artistes/joyce-jonathan/


 

Un concert Notice France :









Plus d'informations sur Notice France :
http://www.myspace.com/noticefrance

 

 

 

 

Plus de photos de Joyce Jonathan :

joyce-jonathan 2447.2

 

 

 

 

joyce-jonathan 2498.2

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 12:45

Du 18 au 20 aout prochain se déroulera en Belgique un des plus gros festivals européens : Le Pukkelpop.

Encore une fois, l'affiche est alléchante, et les places partent vite ! Déjà Sold Out pour le jeudi.

 

"Pukkelpop attire chaque année une foule de festivaliers venus de partout en Flandres et de plus loin encore sur le site de Kiewit près d’Hasselt. Au jour d’aujourd’hui, il s’agit d’un des plus grands festivals alternatifs à ciel ouvert de Belgique.

Pukkelpop va de pair avec une programmation musicale progressive où des shows grandioses inoubliables alternent avec des talents émergents surprenants. Chaque année, un public international se déplace à Hasselt pour un pot-pourri des plus grands tubes actuels, des groupes de légendes encore actifs et des concerts alternatifs les plus visionnaires du paysage musical.

Chaque année, deux cent shows sont répartis sur huit podiums différents pendant trois jours du jeudi au samedi. Le camping ouvre ses portes la veille du festival, et des DJs locaux feront alors un warming-up éclectique au festin musical de trois jours. Pukkelpop est une expérience intégrale et unique où non seulement la musique mais également les évènements secondaires résultent en une solidarité intense au sein du très ouvert public du festival."

 

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Comment s'y rendre ?

 

Les moyens de transport les plus appropriés pour se rendre à Pukkelpop sont toujours le vélo et les transports publics. La gare SNCB d’Hasselt sera le point central pour les transports en commun, tout comme les années précédentes. Vous pouvez vous rendre à Pukkelpop en train jusqu’à la gare d’HASSELT ou de KIEWIT. La gare de Kiewit est située à distance de marche (500 m) du terrain du festival et est l’arrêt suivant celui de la gare d’Hasselt.
De Lijn met en place une navette de bus rapide et permanente entre la gare d’Hasselt et le terrain du festival Pukkelpop. Vous pouvez voyager gratuitement en train à partir de n’importe quelle gare de Belgique jusqu’à la gare d’Hasselt ou de Kiewit sur présentation de votre SNCB e-billet, y compris pour votre retour. De plus, la navette spéciale entre la gare d’Hasselt et Pukkelpop peut également être prise gratuitement avec votre billet.

 

Billets :

 

Les billets du festival peuvent être commandés uniquement en ligne sous la forme de billets électroniques par ce lien et par Proximus Go for Music sur www.proximusgoformusic.be.

Tarifs :

Billets Combi: 155 euros (frais de réservation de 4,5 euros non inclus)
(camping du mercredi 17 août 12 heures au dimanche 21 août 12 heures inclus)

Billet journée jeudi 18 août: 79 euros (frais de réservation de 4,5 euros non inclus)
(camping du mercredi 17 août 12 heures au vendredi 19 août 12 heures inclus)

Billet journée vendredi 19 août: 79 euros (frais de réservation de 4,5 euros non inclus)
(camping du jeudi 18 août 12 heures au samedi 20 août 12 heures inclus)

Billet journée samedi 20 août: 79 euros (frais de réservation de 4,5 euros non inclus)
(camping du vendredi 19 août 12 heures au dimanche 21 août 12 heures inclus)

Ces tarifs incluent la gratuité des transports en commun.

 

Les billets du festival peuvent être commandés uniquement en ligne sous la forme de billets électroniques par ce lien et par Proximus Go for Music sur www.proximusgoformusic.be.

Après paiement en ligne, l’acheteur reçoit par mail un fichier PDF qui devra être imprimé. Il n'est pas nécessaire d'imprimer votre billet en couleur. Un billet imprimé en noir et blanc est également valable.

Il est possible d’acheter un maximum de 6 billets par acheteur et par commande. Il est impératif de remplir correctement les coordonnées de l’utilisateur du billet.

Plus d'informations sur le Festival Pukkelpop :

http://www.pukkelpop.be/

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 20:15

Pour une fois, votre serviteur était arrivé en avance. Alors qu’il sirotait tranquillement une boisson pétillante de marque américaine en attendant le show, il pouvait à loisir contempler les hordes d’adolescents pénétrer l’antre de L’Autre Canal, aussi prestement qu’un dirigeant international se jette sur une femme de ménage. Tout en écoutant la musique d’ambiance du hall d’entrée, je trouvais l’attente un peu longue et le Belge longiligne un peu cabotin de faire attendre ses fans qui avaient sûrement école le lendemain. C’est à ce moment que je croisais un vieil ami musicien qui me parlait alors de la première partie… La première quoi ? Et merde ! Ce que j’avais pris pour une musique d’attente, comme celles qui garnissent les ascenseurs des hôtels de luxe d’outre-atlantique, était en fait le tour de chauffe avant la star américaine (comme l’on disait dans les années 60). Je pourrais juste vous dire qu’il y avait des mélodies à la trompette sur un beat éléctro et que cela n’a pas perturbé la digestion de mon sandwich aux frites. Oui, un Belge comme on dit dans les sandwicheries Place Thiers. Un truc de Belgique, quoi.

 

La Belgique justement, mars 1985. Tandis que le système d’exploitation Windows arrive sur le marché afin de défier la légende urbaine selon laquelle « l’informatique, c’est un ou zéro ! Ça marche ou pas ! » , le jeune Paul Van Haver fait à peine les premiers siens (de pas). Il va, aussi rapidement qu’un bruxellois ingurgite sa première bière, faire ses premiers (pas) dans la musique. S’il a des origines communes avec Corneille (celui qui vient de loin, pas celui de l’illusion comique) il choisit d’abord de s’intéresser à la culture hip-hop, en respectant tous les codes : rimes pauvres, survêtements trop grands, casque surdimensionné autour du cou…

 

Sur la scène de L’Autre Canal, point d’accoutrement new-yorkais, mais le désormais classique costume de Steve Urkel, les lunettes en moins (mais si, vous savez, le bigleux de la série La vie de famille avec la voix de fausset !). Pas plus de samples maladroits sur un beat idiot mais des arrangements éléctro qui empruntent autant à Daft Punk qu’à la musique House des années 90, le tout en forme de clins d’œil permanents. Encore moins de textes incompréhensibles qui font rimer bombasses avec caillasses mais la surprise pour votre serviteur d’entendre des thèmes courageux comme les violences conjugales, abordés de manière parfois simpliste et naïve, mais qui ont le mérite d’exister.

 

De plus, si Stromae (parce que Paul Van Haver ça faisait plus coureur de Paris-Roubaix que chanteur à la mode) a commencé sa carrière devant des salles remplies de casquettes Tachini, force fut de constater que L’Autre Canal était plutôt garni de lycéens de bonne famille, plus proches du look d’un jeune versaillais destiné à la carrière juridique, que d’un sarcellois destiné à être défendu par le premier dans une affaire de stupéfiants.

 

Stromae a définitivement gagné mon estime lorsqu’il entama une reprise d’un monument Belge (non, pas le Manneken Pis, bande de pervers), dénommé Arno, mixe Outre-Quiévrain de Bashung et de Gainsbourg matiné de punk. Je fus conquis par ce remix survitaminé de « Putain Putain », tube de TC Matic, groupe d’Arno des années 80, qui se conjugue parfaitement à l’éléctro.

 

J’avoue, cher lecteur, que j’ai pensé à un moment qu’il n’avait pas le public qu’il mérite. Il y avait visiblement beaucoup de travail dans ses compositions, dans la mise en scène spectaculaire orchestrée par des vidéo projecteurs, dans les messages qu’il destine à une audience qui n’était venu que pour sauter innocemment sur son tube « Alors on danse ».

 

Vous vous dîtes sûrement que je ne suis qu’un vieux con de réac, tombé en empathie pour Stromae parce qu’il a repris une chanson que je pouvais écouter dans mon premier baladeur à cassettes, tee-shirt Fido Dido arboré fièrement, une barre de Raiders dans une poche en cas de fringale, un billet pour le concert des Charlots dans l’autre. Et vous auriez raison. Malgré tout, si le Belge sautillant passe dans votre ville, allez faire un tour. Il en a plus d’un dans son sac pour vous étonner.

 

Plus d'informations sur Stromae :

www.stromae.org/



Un concert Notice France :
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus d'informations sur Notice France :
http://www.myspace.com/noticefrance

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 11:34

 

Le vendredi 6 mai, Cyril Mokaiesh est venu fêter son anniversaire au caveau des Trinitaires à Metz, Melting Actu était, bien sûr, de la partie.

 

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Ainsi, nous étions le public de la première date de la tournée de ce jeune talent. Accompagné
de ses musiciens, il a su nous présenter comme il se doit son album solo "Du rouge et des
Passions". Plus orienté vers la chanson française que le rock de son ancien groupe, cet album
se veut très humaniste, très impliqué.

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Cyril Mokaiesh a une voix - à la Bertrant Cantat - qui nous a séduite et une volonté de faire
passer des messages qui n'a pas laissé le public des Trinitaires indifférent.
Des titres comme "Comme elle est belle" ou "Tes airs de rien" sont à écouter d'urgence !

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Article et photos : Elise Ruiba

 

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Plus d'informations sur Mokaiesh :

www.myspace.com/mokaiesh
www.cyrilmokaiesh.com/

 

 

Un concert Notice France :
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus d'informations sur Notice France :
http://www.myspace.com/noticefrance

 

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 11:24

La programmation détonante sur les 3 jours place Le Michel en rupture de stock pour les PASS 3 JOURS, en vente au tarif plus que privilégié de 65 euros*.

Les billets 1 jour pour le festival (jeudi/vendredi/samedi) restent bien entendu en vente dans les réseaux habituels.

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Offre de dernière minute

Malgré tout, et puisque le Michel n’est pas avare, il vous propose exceptionnellement d’ajouter 500 PASS 3 JOURS, afin de satisfaire les retardataires.

Ces billets, au tarif de 75 euros* (au lieu donc de 87 euros* pour 3 billets 1 jour), sont disponibles dans l’ensemble des réseaux habituels, et ce uniquement en prévente.

 

 

* Tarifs hors frais de location, dans la limite des places disponibles Opération spéciale, pass 3 jours non disponibles en caisse du soir.

 

Pour Rappel, l'affiche du Festival Jardin du Michel 2011 :

 

JDMFESTIVAL2011 visuelHD

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 08:59

Après douze ans d’un parcours dense et spectaculaire, Joseph Arthur revient en groupe avec son disque le plus direct et simple à ce jour, un pur moment de rock’n’roll.

 

 

Joseph Arthur ou l’itinéraire d’un enfant gâté

 

Vu du bord d’une autoroute de l’actualité qui vomit ses sensations saisonnières par convois entiers, le parcours de Joseph Arthur est un vaste chaos. Si l’auteur compositeur américain le plus important de ces dix dernières années a perdu en chemin certains de ceux qui à la fin des années quatre-vingt-dix avaient succombé au charme vénéneux de chansons qui semblaient vierges de toute influence, son public, français notamment, lui est resté fidèle. Sans promotion ni publicité, les salles de concert n’ont jamais désempli. Que l’on visite la discographie pléthorique de Joseph Arthur par la route principale (six albums en dix ans) ou par l’itinéraire bis que dessinent ses maxis lâchés en pleine nature au fil des ans, il est recommandé d’attacher sa ceinture.

 

Joseph Arthur est découvert en 1996 par Peter Gabriel, qui édite sur son label Real World le premier album du jeune homme. Big City Secrets dévoile une écriture et une mise en son très singulières, une sorte de folk moderne basé sur des rythmiques et des arrangements sophistiqués, un audacieux travail sur les voix. Les chansons Mercedes et Daddy’s On Prozac signent à elles seules l’entrée de Joseph Arthur dans le cercle restreint des songwriters qui comptent. Le Ep Vacancy (1999) puis l’album Come To Where I’m From (2000) confirment la bonne nouvelle, accueillie comme il se doit par le grand public, qui fait un triomphe au single In The Sun. Les paroles révèlent aussi l’émergence d’un parolier de premier plan (« Your history acts like your gravity » psalmodiée pour l’éternité sur History).

 

2002 reste l’année du Grand Chelem pour Joseph Arthur. Coup sur coup sortent la série des quatre Junkyards Hearts (éditions limitées emballées dans des pochettes cartonnées entièrement dessinées par Joseph) puis l’album Redemption’s Son, appelé à rester durablement le chef d’œuvre du songwriter. Mélodies, arrangements, instrumentation et production sont absolument étourdissants. Cette glorieuse série marque la fin de la collaboration avec Real World. Fatigué par l’industrie du disque, Joseph Arthur va connaître en Europe les joies des bacs import.

 

Partagés entre calme précaire et tempêtes soniques, l’impressionnant Our Shadows Will Remain (2004) et le plus direct Nuclear Daydream (2006) passent inaperçus. Toujours nourris par une science du collage, les morceaux  de Joseph Arthur témoignent aussi d’une volonté nouvelle de simplicité. Une volonté qui transpire sur Let’s Just Be en 2007, signé Joseph Arthur & The Lonely Astronauts, un disque de groupe, un disque de rock percutant inspiré par les grandes heures des années soixante-dix. Joseph Arthur joue collectif. Pour le plaisir et la beauté du geste. Sur scène, le groupe l’emporte à l’énergie, à défaut de retrouver la singularité des concerts solitaires de Joseph. Les spectateurs de la Maroquinerie en décembre 2007 en ont encore des gouttes de sueur dans les yeux.  

 

 

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Temporary People ou le rock club de Joseph Arthur

 

Alors que les bacs import se sont encore garnis de quatre nouvelles livraisons en ce début d’année (des Eps très recommandables, qui couvrent toute l’étendue stylistique de notre homme), Fargo brise la malédiction et offre à nouveau à Joseph Arthur la lumière méritée. Temporary People, son septième album, prolonge la récréation rock’n’roll avec une jubilation et une décontraction inédites. Avec les Rolling Stones de Sticky Fingers (1971) et Exile On Main Street (1972) en ligne de mire, Joseph et son gang livrent des chansons percutantes et simples.

 

Qu’on n’imagine pas pour autant un disque rétrograde et petit bras, une ode au T-Shirt sans manches et aux solos de guitare. Avec ce qu’il faut de morgue et de sensibilité, Temporary People joue sur le velours d’une écriture généreuse, d’un son ample et d’une voix qui n’a jamais été aussi chaleureuse. Les filles font les (jolis) chœurs, l’harmonica, l’orgue et les cordes sont parfois de sortie, les ballades sont moelleuses et les chansons enlevées balaient toute forme de résistance.

 

Enregistré à New York avec les Lonely Astronauts, qui ont mis la main à l’écriture de certains morceaux, Temporary People frotte la singularité d’un artiste complexe au classicisme rock le plus classieux.  

 

Plus d'informations sur Joseph Arthur :

www.josepharthur.com/ 

 

 

 

Un concert Notice France :
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus d'informations sur Notice France :
http://www.myspace.com/noticefrance

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